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Laurent Nkunda
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L'ambassadeur de l'Angola en RD Congo Joao-Baptista Mawete, a démenti lundi, toute présence de soldats de son pays aux cotés des Forces armées de la RDC (FARDC) à Goma, dans le Nord-Kivu, au cours d'un point de presse à Kinshasa, reconnaissant toutefois que Luanda forme depuis longtemps des militaires et des policiers congolais.
"A ce stade, il n'y a aucun soldat, aucun officier angolais au niveau de la région du Kivu. Tout ce qui se dit, ce sont simplement des spéculations", a souligné le diplomate angolais, qui a remercié "ceux qui font la propagande pour son pays".
"Nous avons toujours formé des hommes congolais, des femmes congolaises, selon l'esprit de nos accords au niveau des forces armées, au niveau de la police. Et si ces gens-là, ayant été en Angola, ont appris une langue, une deuxième ou une troisième langue, c'est positif pour le Congo", a-t-il commenté. |
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Des soldats fidèles à Laurent Nkunda
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Par ailleurs, l'Union européenne, qui se dit inquiète de la dégradation de la situation militaire en RD Congo, précisément dans le Nord-Kivu, et ses conséquences sur la population et sur toute la région, a déclaré ne pas prévoir l'envoi de troupes sur place.
Les ministres européens des Affaires étrangères, réunis lundi à Bruxelles, ont condamné aussi les atteintes aux droits de l'homme qui accompagnent les confrontations, insistant sur l'urgence d'une "solution politique" et promettant de continuer d'apporter les efforts diplomatiques pour consolider le cessez-le-feu et apaiser les tensions.
"Les pays de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) devraient user de leur influence sur le gouvernement congolais afin de pouvoir trouver une solution négociée, au lieu de recourir à la solution militaire pour régler la crise dans le Nord-Kivu", a déclaré lundi à la Radio onusienne Okapi, le porte-parole du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), Bertrand Bisimwa. |
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Des réfugiés à Kibati, au Nord est de Goma
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Le CNDP de Laurent Nkundabatware se dit donc inquiet de l'option militaire qu'envisage la Communauté économique de l'Afrique australe (SADC) dans la résolution de la crise de l'Est de la République Démocratique du Congo.
"Cette rentrée de la SADC sur le sol congolais, surtout militaire, nous inquiète et nous nous demandons quelle sera la réaction des autres belligérants qui leur étaient opposés à l'époque", a déclaré Bertrand Bisimwa. Nous pensons que les Congolais n'ont pas besoin d'une solution militaire présentement. Les pays de la SADC devraient user de leur influence sur le gouvernement de la RDC afin de pouvoir privilégier une solution tout à fait politique et pacifique à la crise", a-t-il conclu.
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