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Raila Odinga, 1er ministre kenyan et Alassane Ouattara lundi soir à Abidjan
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Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté internationale a déclaré lundi soir à Abidjan que pour lui "les discussions sont terminées" et a appelé son rival Laurent Gbagbo à "quitter le pouvoir". Il s'exprimait après une rencontre avec les émissaires de la Cedeao et de l'Union Africaine.
"Pour nous, les discussions sont terminées", a t-il dit aux journalistes, suite à deux heures de discussions avec les émissaires de l'Union africaine et de(Cédéao). Ces émissaires "vont retourner voir M. Gbagbo pour lui dire:
1) qu`il doit reconnaître les résultats de la Commission électorale indépendante (CEI) certifiés (par l`ONU)",
"2) reconnaître que je suis le président élu, le président légitime de la Côte d`Ivoire,
3) qu`il doit quitter le pouvoir dans les plus brefs délais", a-t-il ajouté.
Alassane Ouattara, qui est toujours au "Golf hôtel" d'Abidjan avec son gouvernement, sous protection de l'Onuci, a rejeté la mise en place d`un "comité d`évaluation" de la crise postélectorale, une proposition faite par Laurent Gbagbo. "Nous connaissons bien Gbagbo, c`est une stratégie pour pouvoir gagner du temps et apporter des armes avec des mercenaires et miliciens pour tuer d'honnêtes citoyens", a-t-il affirmé. "Nous sommes contre toute possibilité de lui donner à nouveau du temps. Les émissaires de la Cédéao et de l'UA nous ont bien compris", a t-il ajouté. |
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Alassane Ouattara avec Raila Odinga, Yayi Boni et Ernest Bai Koroma
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Si M. Gbagbo ne quitte pas le pouvoir, "bien entendu la Cédéao utilisera tous les moyens, y compris la force légitime, comme ils l'ont dit, pour que le président élu que je suis puisse s`installer dans ses fonctions pleines et entières" a-t-il ajouté, précisant que ce n'était pas à lui "de donner (un) ultimatum", mais "à la Cédéao".
"Nous verrons la suite en fonction de la position de M. Gbagbo", a-t-il dit. "Evidemment pour la paix, nous serions peut-être amenés à envisager quelques possibilités, mais il faut qu'il reconnaisse le résultat du scrutin. Qu`il quitte ses fonctions usurpées".
Le Premier ministre kényan Raila Odinga, envoyé de l'Union Africaine, et les présidents Boni Yayi (Bénin), Ernest Bai Koroma (Sierra Leone) et Pedro Pires (Cap-Vert), mandatés par la Cédéao, ont eu dans la soirée un nouvel entretien d`environ une heure avec Laurent Gbagbo au palais présidentiel, après une première rencontre dans l`après-midi.
A la fin de la rencontre avec Alassane Ouattara, M. Odinga avait affirmé : "Nous avons eu une discussion très utile avec le président Ouattara et son équipe et nous allons retourner rencontrer M. Gbagbo". |
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