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Dominique Maximin : MBA de l'Insead et auditeur spécialiste des marchés de capitaux américains
22/09/2008
 

Auditeur passé par Salustro Reydel et Ernst &Young à Londres, expert-comptable et diplômé d'une école de commerce, Dominique Maximin revient sur son expérience professionnelle à Paris et à Londres, ainsi que sur les motivations qui l'ont conduit à intégrer un MBA à l'Insead. Il évoque également sa volonté de s'impliquer dans l'avancée économique de la Caraïbe
 
Par Paul Yange
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Dominique Maximin  
Dominique Maximin
 

Pouvez-vous vous présenter à nos internautes ?

Je suis guadeloupéen, né à Bordeaux où j’ai passé une partie de mon enfance, mais je suis rentré très tôt en Guadeloupe. Après mon bac scientifique passé en Guadeloupe, je suis parti à Toulouse faire une classe préparatoire aux études commerciales (qui se faisait en un an à l’époque), et j’ai intégré l’Ecole Supérieure de Commerce de Pau, où je suis resté trois ans.

J’étais déjà intéressé par les métiers de l’audit et du conseil. J’avais eu à rencontrer des experts-comptables en Guadeloupe et je savais que c’était un métier qui touchait au cœur du tissu économique. Après mon diplôme de Sup de Co, j’ai pris une année "off" pendant laquelle j’ai préparé les diplômes du cursus d’expertise-comptable (à l’époque DECF, DESCF).

J'aimerais contribuer à l'avancée économique de la Caraïbe
Dominique Maximin


A la suite de ça vous revenez sur Paris pour entrer dans un cabinet...

Tout à fait. Début 2000, j’ai commencé dans un cabinet d’audit de taille intermédiaire, PKF France. Six mois après mes débuts, j’ai réussi le DESCF qui me permettait de commencer le stage d’expertise comptable. A partir de là, j’ai revu mes ambitions à la hausse, et j’ai intégré en septembre 2001 le cabinet Salustro Reydel qui était un des premiers cabinets indépendants français avec le cabinet Mazars.

J’ai commencé dans le leasing immobilier, et dans l’industrie, j’avais un client qui s’appelle Faiveley, et des filiales du groupe Solvay, Elior. Chez Salustro, j’ai été affecté sur des sur des dossiers BTP, nucléaire, services environnementaux (dossier Veolia par exemple). Au début j’étais affecté sur des dossiers immobiliers (Nexity). Ensuite voulant toujours travailler dans le secteur des services financiers, j’ai réussi à être affecté sur des dossiers d’un autre département du pôle financier, et j’ai eu comme client Canon. En rythme de croisière, j’avais comme client Veolia Water (ex-générale des eaux) et j’étais responsable de l’audit des comptes consolidés de Veolia Water System. J’étais également responsable du pôle leasing du groupe Natexis Banque Populaire.

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Une vue de la Guadeloupe  
Une vue de la Guadeloupe
 

J’ai développé des compétences en comptabilité anglo-saxonne (US GAAP, principes comptables acceptés aux Etats-Unis NDLR), sur le terrain. Lorsque j’ai intégré le cabinet, j’ai eu à faire une traduction de l’anglais au français d’une norme comptable anglo-saxonne, et j’ai montré de l’intérêt pour ce que je faisais. J’ai appris que la responsable qui m’avait confié cette tache avait travaillé sur l’introduction en bourse de Veolia à la bourse de Paris et aux Etats-Unis et travaillait sur la mise en place de cette norme chez Veolia. Elle a parlé de moi au directeur de la SEC Practice et c’est ainsi qu’a commencé ma spécialisation en normes comptables américaines.

Les premiers mois à Londres ont été difficiles
Dominique Maximin


Je partageais mon temps à 45% en audit (services financiers et leasing) et à 55% pour la cellule US GAAP composée a part moi exclusivement de senior managers et de directeurs. En particulier, j’étais le senior en charge de l’audit des comptes US GAAP de Veolia Environnement et de Framatome ANP. Je me suis bien épanoui sur ces missions et ces dossiers. En 2004, j’ai obtenu le diplôme d’expertise comptable et je suis parti pour Londres. J’arrivais à la fin d’un cycle et je voulais découvrir autre chose, et me retrouver dans un environnement anglo-saxon. On avait coutume de dire de l’audit que c’était un excellent troisième cycle, et j’ai effectivement beaucoup appris.

Vous décidez de vous installer en Angleterre alors que vous étiez initialement intéressé par les Etats-Unis…

En effet. Le cabinet Salustro Reydel étant un grand cabinet, mais un cabinet indépendant, n’avait pas un réseau international du niveau de celui des Big four (surnom donné aux quatre plus grandes sociétés d’audit NDLR). Le cabinet partenaire de Salustro Reydel me proposait des destinations qui ne m’intéressaient pas particulièrement et comme le cabinet était en plus sur le point de fusionner avec KPMG, les choses devenaient compliquées.

J’ai finalement opté pour Londres. Je m’y suis installé en compagnie de mon épouse (qui fait le même métier que moi et qui est d’origine béninoise). Ça a été le choc pour nous…Les six premiers mois à Londres ont été assez douloureux...

Ernst & Young  
Ernst & Young
© london-se1.co.uk
 

Pour quelles raisons ?

En allant à Londres j’étais responsable de mission confirmé. En y arrivant, j’étais simplement responsable de mission, et j’avais perdu un peu en grades. Je me suis retrouvé dans cette équipe où les choses n’étaient pas vraiment ce à quoi je m’attendais. Robson Rhodes était moins influent sur la place londonienne que ne l’était Salustro Reydel à Paris (qui avait entre cinq et dix clients côté sur le CAC 40 là où Hobson n’en n’avait aucun dans les 100 entreprises composant le Footsie 100). Les clients étaient un peu moins importants…Sans compter les problèmes administratifs liés à l’installation.

Au bout d’un moment, je me suis demandé si je n’allais pas rentrer à Paris. Mais j’étais aidé par le fait que Salustro avait fusionné. Donc je n’avais plus vraiment cette obligation, en dehors d’une obligation morale, de retourner travailler pour le cabinet. Je me suis donc mis sur le marché du travail, parallèlement à mon job chez Robson. J’ai eu des entretiens chez Price Waterhouse et Ernst&Young. J’ai réussi à décrocher un job d’assistant manager chez Ernst, dans le département US Capital markets.

Il y avait une plus grande diversité et une hiérarchie moins pesante à Londres
Dominique Maximin


Je faisais la même chose que chez Salustro Reydel, mais à une échelle beaucoup plus importante. J’étais dans une équipe où il y avait 90% d’américains, il y avait une équipe d’une cinquantaine de personnes dont 30 basées à Londres. J’étais avec des américains qui étaient souvent en rotation pour 18 mois à 3 ans à Londres, qui étaient tous experts-comptables américains, et spécialistes des normes US GAAP. C’était une équipe « High profile », avec des grands comptes comme British Airways, British Petroleum, Anglo Gold etc.

J’ai pu montrer que j’étais compétent, et j’avais une connaissance des normes comptables IFRS (normes comptables internationales NDLR). J’amenais ce plus. Et c’était une compétence qui intéressait ces clients. J’avais eu à réfléchir sur les différences entre US GAAP et IFRS. L’interaction avec des collègues anglais, russes, indiens, sud africains était particulièrement stimulante.

Une vue du campus de l'Esc Pau  
Une vue du campus de l'Esc Pau
 

Y avait-il une plus grande diversité dans les origines des collaborateurs à Londres qu’à Paris ?

Si on regarde Ernst & Young à Londres (5000 personnes qui y travaillent), il y a effectivement plus de diversité. Des gens du Commonwealth (pakistanais, indiens, bengalis, caribéens, africains...etc.) J’aimais beaucoup Salustro Reydel, mais c’était plus franco-français. Et je pense que ça valait aussi pour les gros cabinets français. J’ai passé trois ans et demi chez Salustro, sur les 1000 personnes (dont 600 à 700 auditeurs) qui travaillaient chez Salustro, j’ai rencontré un antillais, une béninoise, etc. on peut compter sur les doigts d’une main les gens issus des minorités.

Chez les clients non plus ce n’était pas énorme…J’ai côtoyé des directions financières de grands groupes, et je n’ai pas vu beaucoup de gens issus de minorité. A Londres j’ai rencontré beaucoup de ghanéens, nigérians qui travaillaient en audit. Ce n’est pas rare de voir des gens issus de minorité qui progressent et qui sont managers sur des dossiers. Il y avait le "EY Black Network", un réseau afro chez Ernst & Young, qui m’a permis de rencontrer des gens de la Caraïbe et d’Afrique anglophone. Il y avait encore un travail à faire pour accroître l’embauche des minorités, même si elles sont plus présentes dans les cabinets qu’à Paris. En Angleterre, les jeunes cadres de l’audit et de la finance vont aider les jeunes pour leur soutien scolaire ou pour d’autres actions de ce type...

En termes de relations de travail, y avait-il également des différences avec Paris ?

La hiérarchie est moins pesante en Angleterre qu’en France. Mon patron était associé et directeur « Capital Markets » d’Ernst & Young pour toute la région Afrique Moyen-Orient, en charge d’une zone plus large que l’Angleterre. Son bureau était pourtant « open space » comme celui de tout le monde. Même le big boss de Ersnt & Young (qui est certes au dernier étage), avait tout de même son bureau en open space. En France les associés étaient moins accessibles, voire inaccessibles.

Sinon, même si ça fait un peu cliché, en Angleterre on allait souvent au pub, ce qui permet de nouer des relations avec les collègues....

 
 

Comment en êtes-vous arrivé à vous intéresser au MBA de l’Insead ?

A Londres, je suis devenu manager confirmé. J’ai songé à passer le CPA (diplôme d’expertise comptable américain), mais c’était extrêmement compliqué au niveau administratif, il fallait savoir quelles équivalences je pouvais obtenir pour ne pas repasser toutes les matières. Après réflexion, j’étais vraiment passionné par l’aspect transaction et capital markets (introduction en bourse, levée de fonds obligataires...) de mon métier et j’ai voulu passer de l’autre côté du miroir et faire du corporate finance afin de conseiller les clients sur des problématiques à plus haute valeur ajoutée sans être limité par les aspects "compliance" du métier d’auditeur. C’est la raison pour laquelle, j’ai pensé qu’un master en finance pouvait être une bonne option.

L'Insead constituait la meilleure transition possible pour revenir en France dans la finance ou le conseil en stratégie
Dominique Maximin


Au début je me suis intéressé à la London Business School qui avait un bon master en finance. J’ai passé un GMAT (test requis pour les MBA) où j’ai eu de bons résultats, mais finalement je me suis dit qu’un MBA pouvait m’apporter plus. J’ai été attire par le cote généraliste de haut niveau en management avec toutefois la possibilité de se spécialiser en finance. De fil en aiguille j’ai postulé et j’ai intégré l’Insead en janvier 2008.

L’Insead constituait la meilleure transition possible pour revenir en France, avec pour objectif de continuer ma carrière dans la finance ou le conseil en stratégie. L’Insead me permettait d’endosser un autre habit que celui d’auditeur comptable qui a constitué l’essentiel de ma carrière précédente. Je pense que l’Insead est moins monolithique que les MBA américains où 70% des étudiants sont américains ou ont vécu aux Etats-Unis. A l’Insead, les étudiants du MBA viennent d’Europe de l’Est, d’Afrique du Canada, des Etats-Unis, du Liban etc. Au quotidien c’est une vraie richesse (plus de 70 nationalités représentées). Exemple, on parle beaucoup du Zimbabwe en ce moment. Dans le MBA, il y a un étudiant qui vient du Zimbabwe et qui nous permet de comprendre ce qui se passe dans le pays, puisque lui l’a vécu de l’intérieur. Il nous explique pourquoi Thabo Mbeki s’implique au Zimbabwe. Il y a également d’autres étudiants africains qui me disent qu’ils ne comprennent pas le discours misérabiliste sur l’Afrique car pour eux une partie du continent a déjà décollé...Il y a vraiment une diversité qui permet d’avoir une autre approche des situations.

''L'Océan bleu''  
''L'Océan bleu''
© amazon.fr
 

Comment l’idée de monter une semaine africaine à l’Insead vous est-elle venue ?

Nous avons fondé l’African Club de l’Insead. Nous sommes une quinzaine de personnes originaires de l’Afrique et de la Caraïbe sur une promotion de 900 personnes. La manifestation se passe dans le cadre de la National Week, chaque pays ou groupe de pays organise une manifestation, mais il faut faire une campagne pour son pays ou groupe de pays soit choisi par la communauté de l’Insead. Nous avons fait notre présentation et avons été retenus. La semaine du 29 septembre, nous aurons donc une semaine dédiée à l’Afrique.

Savez-vous déjà quel sera le programme ?

Nous allons essayer de présenter un autre visage du continent africain, et nous allons faire un clin d’œil à une des stars de l’école, un professeur en stratégie qui est le professeur Chan, auteur de "L’Océan bleu". Le parallèle avec l’Afrique c’est que l’Afrique est une sorte d’océan bleu, il y a tout à y faire. C’est la dernière frontière des gros investissements.

Il y aura deux journées :

-L’une consacrée au business, avec des anciens élèves de l’Insead d’origine africaine, qui travaillent dans la finance (fonds d’investissement etc.) ou l’industrie et qui vont nous présenter ce qu’ils font. On retrouvera des professionnels africains originaires du Ghana, de l’Afrique du Sud, du Nigeria qui pourront évoquer les télécoms ou la banque, qui sont des secteurs florissants. Nous voulons démystifier le mythe qui entoure l’Afrique en évoquant aussi les opportunités d’investissement qui y existent.

-La seconde journée sera consacrée une journée culturelle puisque le business n’est pas tout (rires).

Lorsque j'ai débuté en cabinet, c'était au même titre que d'autres qui avaient fait des écoles plus prestigieuses. Mais avec le travail, le goût de l'effort et l'ambition, j'ai réussi à m'imposer
Dominique Maximin


Je travaille parallèlement avec un ami guadeloupéen sur un projet de "Think Thank" sur le modèle anglo-saxon, pas vraiment une association, mais plutôt un club où nous allons travailler sur les problématiques du développement des Antilles françaises et de la Caraïbe. Je m’intéresse beaucoup au devenir de la Caraïbe. Grâce aux rencontres que j’ai pu faire à Londres et à Paris, et avec ma formation en finance, je pense pouvoir contribuer au développement, au niveau économique plus qu’au niveau institutionnel, créer des liens avec des investisseurs, amener la Guadeloupe et la Martinique dans le giron des affaires dans la Caraïbe. J’aimerais contribuer au développement de mon ile qui m’a beaucoup apporté.


Si vous aviez des conseils à donner à de jeunes afro-antillais, quels seraient-ils ?

Je dirais qu’il faut travailler dur et être ambitieux. Avoir la capacité de rêver en se disant qu’on peut s’élever, atteindre de hautes sphères dans les affaires, les arts, le sport…Pour des jeunes voulant connaître le monde des affaires ou le monde de l’entreprise, l’audit est très formateur. Si on a l’occasion d’avoir une expérience de trois à cinq ans en audit, il ne faut pas hésiter à la saisir. Suivre un MBA aussi est un bon tremplin, un accélérateur de carrière. Je remarque qu’aux Antilles il y a peu de gens qui suivent des MBA, on insiste beaucoup sur les premiers et second cycles, mais après trois à cinq ans de carrière, il ne faut pas hésiter à se remettre en question, découvrir de nouveaux secteurs grâce à un MBA qui permet de rebondir. Je tiens à préciser que le coté académique est important, mais ce n’est pas tout.

J’ai eu un diplôme d’une Ecole Supérieure de Commerce de province, mais j’ai pourtant travaillé ensuite dans de grands cabinets d’audit. Rien ne me prédestinait à travailler sur des problématiques complexes ou sur des grands comptes. Lorsque j’ai été embauché chez Salustro Reydel je l’ai été au même titre que d’autres qui ont fait des écoles plus prestigieuses, Sciences Po, HEC etc. Mais au bout d’un moment, je faisais partie des meilleurs de ma promotion. Je me suis remis en question en allant à Londres chez Ernst&Young. Au début ce n’était pas évident mais j’ai réussi à m’adapter, à devenir un spécialiste des transactions sur les marchés des capitaux. Par la suite, mes collègues américains ou anglais me sollicitaient régulièrement sur certains points techniques relatifs aux levées de fonds obligataires car j’en étais le spécialiste. C’est gratifiant de voir qu’on est arrivé à ce niveau là, mais c’est par le travail et le gout de l’effort qu’on y parvient.

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