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"Je me suis excusé et j'ai déclaré que je regrettais énormément cet incident", Dominique Strauss-Kahn
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C’est via un courriel adressé au personnel du FMI, à Piroska Nagy, la femme avec laquelle il a eu une brève relation en 2008, et à son épouse, Anne Sinclair que, Dominique Strauss-Khan sous le coup d'une enquête interne, a présenté ses excuses. Le directeur du FMI, est soupçonné d’un abus de pouvoir dont il se serait rendu coupable, en accordant des indemnités de départ trop importantes à Nagy, une économiste d'origine hongroise qui occupait un poste important au bureau Afrique du FMI, ou en étant au contraire trop sévère lors de son départ.
"Je me suis excusé et j'ai déclaré que je regrettais énormément cet incident", a écrit le directeur de l’institution financière, qui s’est défendu d’avoir commis un abus de pouvoir :
"Deuxièmement, si cet incident a constitué une erreur de jugement de ma part, dont je prends toute la responsabilité, je crois fermement que je n'ai pas abusé de ma position. "Troisièmement, je soutiens totalement le processus en cours et je suivrai, bien sûr, les conseils du Conseil d'administration sur la meilleure manière de résoudre cette affaire.
"Je veux m'excuser auprès des membres du personnel concernés par mon erreur, pour avoir initié cette relation. C'est une économiste talentueuse et une professionnelle accomplie. Je reconnais et regrette la situation difficile que cela lui a créé", déclare l'ancien ministre socialiste des Finances. "Je m'excuse aussi auprès de ma femme et de ma famille", écrit-il également.
Dimanche dernier, son épouse Anne Sinclair a de son côté rassuré sur son blog que "cette aventure d'un soir (était) désormais derrière nous".
Dominique Strauss-Kahn demande par ailleurs au personnel du FMI de se concentrer sur son travail dans en cette période financière trouble et de ne se pas se laisser distraire par les spéculations : "Je m'engage à faire ce qui est juste pour l'institution et mon souhait fervent est que cette affaire soit résolue le plus vite possible", a t-il conclut.
Une affaire qui n’a pas laissé de marbre certains membres du gouvernement français.
Christine Lagarde, ministre de l'Economie a saisi cette occasion pour vanter les mérites de son compatriote : "Moi, je considère que la vie privée on en prive les autres et ce que j'espère, c'est que dans cette affaire, il conservera tout son talent, toute son aura, toute sa réputation parce qu'il est tout simplement indispensable qu'à la tête du FMI on ait quelqu'un de fort et de solide, et de reconnu comme il est", a-t’elle affirmé.
Bernard Kouchner lui, s'est interrogé sur le moment auquel cette affaire est rendue publique.
"L'affaire tombe mal, je me demande d'ailleurs pourquoi elle tombe (...) au moment où on a tant besoin de DSK", a noté le chef de la diplomatie française. "Il s'agit d'une affaire privée sans victime, sans préjudice et sans plainte apparemment", a-t-il constaté. |