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Dominique Strauss-Kahn a été innocenté par le conseil d'administration du FMI
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Les accusations de harcèlement, favoritisme et abus de pouvoir, n’ont finalement pas été retenues contre le directeur général du Fonds monétaire international (FMI). Samedi dernier, Dominique Strauss-Kahn a été innocenté par le conseil d'administration du FMI qui a estimé qu’il n'avait pas abusé de son pouvoir dans sa relation privée avec Piroska Nagy salariée de l'institution, et clôt le dossier ouvert il y un an, par le comité éthique de l'instance dirigeante du Fonds. Le rapport de l’enquête établie que la version admise par Dominique Strauss-Kahn, et corroborée par sa partenaire « d'un soir », correspond aux conclusions des investigateurs selon lesquelles, Piroska Nagy, n'a pas été victime de harcèlement sexuel et n'a fait l’objet d'aucun traitement de faveur.
Cependant, les 24 membres du conseil d’administration du Fonds Monétaire International, représentant les 185 pays actionnaires ont souligné unanimement que « l'incident est regrettable et reflète une sérieuse erreur de jugement de la part du directeur général». Le mis en cause pour qui l’aboutissement de cette affaire est tout de même un bel avertissement, avait déjà procédé à son mea-culpa. Dominique Strauss-Kahn qui avait déjà présenté des excuses la semaine dernière à l’ensemble du personnel de l’institution et à son épouse reconnaissant avoir commis une sérieuse erreur de jugement, les a réitérées et a signifié sa «gratitude au conseil pour confirmer qu'il n'y a pas eu d'abus d'autorité de sa part». «Le comportement personnel du directeur général est important, il donne le ton au sein de l'institution et je m'engage à l'avenir à adhérer aux normes élevées de comportement qui sont attendues de celui qui occupe cette fonction.» a-t-il enfin déclaré en s’engageant à faire preuve de davantage de discernement.
La France à travers des personnalités politiques de droite et de gauche a salué, la décision du FMI de blanchir Dominique Strauss-Kahn. Plusieurs socialistes ont souligné le rôle-clé joué par Dominique Strauss-Kahn dans la tempête financière. Des personnalités comme Laurent Fabius ou l'ancien Premier ministre Lionel Jospin se sont "réjouies" pour Dominique Strauss-Kahn. Ce qui est sûr est que le fait que le conseil d'administration du FMI tire un trait sur cet incident, est bonne chose pour lui et sa famille, mais sans doute aussi pour la France (autant à l'UMP qu'au PS) qui a tout intérêt à ce que DSK reste à Washington, bien loin de Paris.
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