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André Mba Obame qui était le principal opposant à Ali Bongo lors des élections présidentielles 2009 est rentré au pays ce week-end, en provenance de France.
Il n'était pas retourné au Gabon depuis 14 mois, officiellement pour "raisons de santé". Proche d'Ali Bongo et baron du régime du temps où Omar Bongo vivait encore, Mba Obame est devenu opposant à la mort de ce dernier et a brigué la présidentielle. Le retour de Mba Obama au Gabon s'est déroulé sans accroc puisqu'il n'a pas été inquiété par les autorités et a été accueilli par plusieurs milliers de supporters. Il a quitté l'aéroport aux alentours de 17h30. Son parti, l'Union Nationale, avait été interdit par les autorités, mais Mba Obame demeure combatif :
"La Cour Pénale Internationale va bientôt annoncer l'envoi d'enquêteurs ici car des gens ont été massacrés à Port-Gentil. Ils ont été jetés d'hélicoptères. 60 personnes auraient été tuées en 2009 à Port-Gentil selon Mba Obame, suite à la victoire contestée d'Ali Bongo. "Les autorités n'ont rien dit, mais la Cour Pénale Internationale arrive. Elle est à notre porte" a ajouté l'ancien candidat à la présidentielle.
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Andre Mba Obame est de retour au Gabon
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Faisant part de sa détermination, Mba Obame a déclaré : "j'ai quitté le Gabon en chaise roulante. Je reviens sur mes deux jambes. On avait dit que j'étais mort (...) ceux qui l'avaient dit auraient mieux faire de se préparer à lutter contre mon fantôme".
Mba Obame a également appelé à l'organisation d'une conférence nationale pour prévenir de futures violences. Des appels qui ont été rejetés par le gouvernement : "Le Gabon n'est pas un pays en crise, il n'y a pas de crise sociale, politique ou constitutionnelle. Une conférence nationale n'est pas justifiée". Les autorités ont également nié que l'accroissement de la présence policière à Libreville soit liée au retour de Mba Obame, qui a été qualifié de "non-événement" : "on ne peut pas reprocher aux autorités de ne pas maintenir la sécurité et se plaindre quand la police se trouve aux intersections" a déclaré le porte-parole présidentiel Alain Claude Bilie-By-Nze.
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