 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Leonard Andjembe, vice-président du sénat, Marie Madeleine Mborantsouo présidente de la cour constitutionnelle, Rose Rogombe et Guy Nzouba Ndama, président de l'assemblée lors de l'intronisation de la présidente par intérim
©
getty |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

"Le délai pour l'organisation de la présidentielle qui désignera le successeur d'Omar Bongo à la tête du Gabon pourrait dépasser les 45 jours légaux pour atteindre 60 jours" a précisé Rose Rogombé dans une interview accordée à Radio France Internationale.
"S'il se trouvait que les 45 jours ne suffisent pas, on pourrait voir avec la Cour constitutionnelle, avec les institutions qui sont autorisées à constater le cas de force majeure. Le délai doit être "pas trop court parce qu'il ne faut pas donner l'impression qu'on veut bâcler et pas trop long, sinon on rentrerait dans l'illégalité" a-t-elle précisé.
Une déclaration qui risque de ne guère déclencher l'enthousiasme chez l'opposition gabonaise qui réclame un délai de cinq à six mois. La présidente par intérim a par également fait savoir qu'elle pressentait qu'il y aurait plusieurs candidats à la présidentielle et a réaffirmé que "le Gabon n'était pas le Togo" (en réponse à une question sur le fait que la succession ne soit pas automatiquement une succession dynastique comme au Togo...).
Membre du PDG (Parti Démocratique Gabonais, au pouvoir), Rose Rogombé tient à faire part de sa neutralité dans le choix du candidat du parti précisant toutefois qu'elle ne pensait pas que son parti organiserait une primaire pour désigner un candidat : "Nous avons opté pour le consensus, nous allons essayer de gérer ça pour ne pas aller aux primaires", a-t-elle déclaré, précisant que le parti au pouvoir n'avait pas de "candidat naturel". Elle n'excluait pas non plus des candidatures dissidentes au sein du parti.
Ci-dessous l'interview audio complète de Rose Rogombe sur RFI |