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Alpha Condé dans sa résidence de Conakry le 15 novembre 2010
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reuters |
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Les militants du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) du candidat Alpha Condé sont sortis massivement occuper les artères de Conakry, la capitale de la Guinée, avec des tam-tams et des casseroles à l'annonce de l'élection à la présidentielle de leur leader avec 52,52% contre 47,48% pour son adversaire, Cellou Dalein Diallo.
Dès l'annonce, lundi soir, des résultats provisoires par le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le général malien Siaka Toumany Sangaré, des coups de klaxon assourdissants continuaient sans arrêt.
«Alpha, pissanci (Alpha, la puissance)», reprennent en chœur «les jaunes» (couleur de son parti) qui occupent toutes les rues, redevenues subitement bruyantes après les violentes manifestations de la matinée des militants de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo qui avaient occupé les artères, empêchant la circulation, pour assurer qu'ils n'allaient pas accepter les résultats. |
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Des patrouilles de la police dispersent une manifestation de partisans de Cellou Dallein Diallo
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Les militants du RPG répètent que leur leader «qui a été volé» au premier tour, en juin dernier, a battu dans la plus grande transparence «celui qui l'avait volé» pour se hisser au premier rang des 24 candidats en lice. M. Condé avait obtenu 18 pour cent des voix lors du premier tour contre 43 pour cent pour son adversaire du second tour.
Le candidat de l'alliance «Arc-en-ciel» a récupéré quatre des cinq communes de Conakry, reconquis, à l'exception d'une seule, les circonscriptions électorales de la Basse Guinée, remportant les suffrages de trois des quatre régions naturelles du pays.
Le taux de participation est de 67,68 pour cent contre 58 pour cent lors du premier tour, tandis que 2.898. 233 électeurs des 4.270.531 inscrits sur les listes ont voté. |
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Des partisans d'Alpha Conde rassemblés devant son domicile à l'annonce de sa victoire
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reuters |
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L'ancien président de la Fédération des étudiants d'Afrique noire francophone (FEANF) des années 1960 devient ainsi le cinquième chef de l'Etat guinéen depuis l'indépendance, acquise en 1958, après les défunts présidents Ahmed Sékou Touré et Lansana Conté, puis le capitaine Moussa Dadis Camara, arrivé au pouvoir en 2008, avant d'être victime, quelques mois plus tard, d'une tentative d'assassinat et le général Sékouba Konaté, président de la transition depuis les accords de Ouagadougou de janvier dernier.
Ancien professeur de Droit à la Sorbonne, à Paris, le nouveau président guinéen, condamné à mort par contumace par le premier régime pour ses prises de position contre le parti unique d'alors, le Parti démocratique de Guinée (PDG/RDA), avait regagné son pays quelque temps après la prise du pouvoir, en 1984, par le colonel Lansana Conté.
Il crée sa formation à l'avènement du multipartisme et participe, en 1993, au scrutin présidentiel au cours duquel les suffrages de son fief, en Haute Guinée, ont été annulés, suivis de son arrestation avant la publication des résultats et son emprisonnement pour «atteinte à la sûreté de l'Etat» pendant plus de deux ans. |

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