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Hillary Clinton et Rupiah Banda, président zambien à Lusaka le 11 juin 2011
©
reuters |
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Samedi, (11/6/11) lors de son séjour à Lusaka en Zambie, Hillary Clinton a mis en garde l’Afrique contre une nouvelle forme de colonialisme rampant de la part d’investisseurs étrangers et de gouvernements intéressés uniquement par l’extraction des ressources naturelles du continent afin de souvent aux dépens des Africains.
La secrétaire d’Etat aux affaires étrangères des Etats-Unis a ajouté que les dirigeants africains devaient s’assurer que les projets étrangers étaient viables et bénéficiaient à tous les citoyens, et pas seulement aux élites. La veille, elle avait directement et explicitement mis en garde contre les investissements directs de la Chine sur le continent, en disant qu’ils devaient être surveillés afin que la Chine ne profite pas des Africains.
« Il est facile, et nous l’avons vu pendant la période coloniale, de venir, de prendre les ressources naturelles, de verser de l’argent aux dirigeants et s’en aller. Et quand vous partez, vous ne laissez pas grand-chose derrière pour les gens qui sont présents. Nous ne voulons pas voir un nouveau colonialisme en Afrique » a-t-elle martelé. |
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Hillary Clinton avec des femmes membres d'un programme d'entrepreneuriat à Lusaka le 10 juin 2011
©
reuters |
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Hillary Clinton a précisé que les Etats-Unis ne désiraient pas voir les investisseurs étrangers échouer en Afrique, mais a ajouté qu’ils devaient aussi redonner aux communautés locales. "Nous voulons qu’ils réussissent, mais nous voulons qu’ils fassent aussi le bien a-t-elle précisé. Nous ne voulons pas qu’ils minent la bonne gouvernance, nous ne voulons pas qu’ils soient uniquement en relation avec les élites, et qu’ils achètent leurs opportunités d’investir et leurs concessions" (Hillary Clinton faisait sans doute allusion à la corruption NDLR).
Selon Hillary Clinton, l’aide américaine au développement et aux projets d’infrastructure vient avec des conditions de bonne gouvernance. Parallèlement, l’administration Obama s’intéresse non seulement à l’Afrique, mais aux peuples africains. Hillary Clinton s’exprimait dans le cadre d’une tournée africaine de cinq jours qui la verra parcourir successivement la Zambie, la Tanzanie et l’Ethiopie.
« Nous voulons une relation de partenariat, pas de patronage, durable et pas constituée de solutions vite faites. Nous voulons établir une fondation solide et attirer de nouveaux investissements, ouvrir de nouvelles entreprises..créer plus d’emplois, et cela dans un contexte d'éthique et de responsabilité des entreprises ». |
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Hillary Clinton veut contrer l'influence grandissante de la Chine en Afrique
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Les propos de Hillary Clinton interviennent sur fond de concurrence mondiale exacerbée entre la Chine et les Etats-Unis. Cette concurrence se matérialise particulièrement en Afrique où la Chine est devenue le premier partenaire commercial avec des échanges commerciaux Chine-Afrique se montant à 114 milliards de dollars en 2010 (103 milliards pour les échanges Etats-Unis-Afrique en 2010).
Les investissements chinois sur le continent atteindraient par ailleurs 32 milliards de dollars fin 2010, avec plus de 2000 entreprises présentes en Afrique. Le pétrole et les minerais africains (coltan, cobalt, cuivre, uranium, chrome etc) constituent également un élément important de cette bataille grandissante entre la Chine et les Etats-Unis. Les minerais dont une bonne partie se trouvent en Afrique sont en effet indispensables au bon fonctionnement des économies et des industries de défense de ces deux pays. |
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