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John Lewis a sévèrement critiqué la réthorique de John McCain
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Membre de la chambre des représentants, et leader de la lutte pour les droits civiques, John Lewis a réagi à l'atmosphère de plus en plus lourde et agressive apparue lors des meetings de John McCain et de Sarah Palin. On se souvient que la colistière de McCain avait accusé Obama d'être "copain avec les terroristes", tandis que John McCain reconnaissant finalement que le candidat Obama était quelqu'un de "correct" s'était fait huer par son propre public, quelqu'un dans la foule demandant même de "tuer Obama".
Pour Lewis, la stratégie des républicains consistant à essayer de faire oublier par tous les moyens la crise économique en mettant l'accent sur le fait qu'Obama "ne soit pas un vrai américain" s'apparente à la stratégie utilisée par le gouverneur George Wallace, un gouverneur segrégationniste à l'époque de la lutte pour les droits civiques :
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John McCain et Sarah Palin jouent avec le feu |
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John Lewis |
"En tant que personne victime de violence et de haine durant le point culminant de la lutte pour les droits civiques, je suis profondément perturbé par le ton négatif de la campagne menée par John McCain et Sarah Palin. Le sénateur McCain et la gouverneure Palin sèment les graines de la division. Il n'y a pas besoin d'une telle hostilité dans le discours politique".
John Lewis a continué en faisant référence de façon explicite au gouverneur Wallace : "A une autre époque, dans un passé pas si lointain, il y avait un gouverneur de l'Etat de l'Alabama qui s'appelait George Wallace et qui était devenu candidat à la présidentielle. George Wallace n'a jamais posé une bombe. Il n'a jamais fait feu avec une arme. Mais il a créé un climat et des conditions qui ont encouragé des attaques vicieuses contre des américains innocents qui essayaient simplement de faire exercer leurs droits civiques". |
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"A cause de cette atmosphère de haine, quatre petites filles furent tuées un dimanche matin par une bombe posée dans une église à Birmingham en Alabama". "En tant que personnalités publiques avec le pouvoir d'influencer et de persuader, le sénateur McCain et la gouverneure Palin jouent avec le feu. Et s'ils n'y font pas attention, ce feu nous consumera tous. Ils jouent un jeu très dangereux (...) qui dévalue notre démocratie toute entière. Nous pouvons faire mieux. Le peuple américain mérite mieux."
John McCain a rapidement réagi aux propos de John Lewis : "Les propos du représentant Lewis constituent une attaque choquante (...) Le fait que des critiques légitimes du bilan et des positions défendues par le sénateur Obama puissent être comparées au gouverneur George Wallace, à sa politique ségrégationniste, et à la violence qu'il a provoquées est inacceptable (...) Je suis attristé par le fait que John Lewis, un homme que j'ai toujours admiré, fasse une attaque de ce type, sans fondement à mon sujet et au sujet de milliers d'américains qui travaillent dur et viennent à nos meeting acclamer le type de réformes qui remettront l'Amérique sur les rails".
"J'appelle le sénateur Obama à condamner immédiatement et personnellement ces commentaires qui sèment la division et qui sont destinés à annihiler le débat à 24 jours de l'élection (...)" |
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Barack Obama le 11 octobre à Philadelphie
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Le camp Obama a réagi aux propos de John Lewis, se refusant à comparer la campagne de John McCain à celle de George Wallace, mais en soulignant que le camp McCain utiisait une réthorique "haineuse" :
"Le sénateur Obama ne croit pas que John McCain ainsi que les critiques qu'il émet soient comparables à George Wallace et ses politiques segrégationnistes. Mais John Lewis a eu raison de condamner une partie de la réthorique haineuse que John McCain lui même a condamné la nuit dernière ainsi que les attaques sans fondement et profondément irresponsables de sa colistière selon laquelle le nominé démocrate pour la présidence "est le copain des terroristes". Comme Barack Obama l'a dit lui même, la dernière chose dont nous avons besoin dans chaque parti c'est de ce type de rhétorique qui divise et qui nous déchire à un moment où nous avons désespérément besoin de nous rassembler."(...)
La critique émise par John Lewis au sujet de John McCain est d'autant plus sévère que McCain considérait ce dernier comme "l'une des personnes les plus sages qu'il connaisse, et dont il rechercherait les conseils s'il venait à être élu". |
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