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Eunice Barber quintuple championne française d'athlétisme.
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Eunice Barber, aujourd’hui âgée de 34 ans va devoir expliquer devant le tribunal correctionnel de Bobigny, son refus d’obtempérer, lors de son interpellation par la police, le 18 mars 2006, à Saint-Denis. La police avait apostrophé l’athlète au volant de sa voiture, avec à bord sa mère et son jeune neveu, alors qu’elle s’engageait dans une voie exceptionnellement interdite du Stade de France. Au cours d’une interpellation très houleuse, la sportive d'origine sierra-léonaise, qui ne nie pas avoir résisté et mordu un policier pour selon elle, protéger, son "outil de travail" (son corps), accuse cependant les policiers de l’avoir dès l’abord molesté et de n'avoir "pas respecté l'éthique policière".
La championne avait affirmé, n’avoir pas compris la sommation de l'agent de la circulation et avoir été giflée aussitôt par un policier, après qu’elle se soit arrêtée ; des propos corroborés par sa mère. Barber avait été plaquée au sol par six policiers, après avoir essayer de résister à son menottage et avait été transportée par fourgon, toujours couchée, jusqu'au commissariat de Saint-Denis et placée en garde en vue pendant 28 heures. La sportive s’était donc dite résolue à vouloir "témoigner pour des individus qui se font tabasser comme ça". |
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Quelques jours seulement après son interpellation Eunice Barber avait saisi la police des polices, (IGS). Elle est toutefois la seule personne mise en examen dans cette affaire ; le juge d’instruction n’ayant reconnu aucune violence illégitime perpétrée par les agents de police ayant procédé à son arrestation ; de même que l’enquête menée par l'IGS. Pour les avocats de la championne, les violences exercées par les fonctionnaires, disproportionnées et illégitimes, sur leur cliente sont responsables de sa résistance.
En plus des motifs de "refus d'obtempérer" et "rébellion", la sportive doit répondre d'"outrage", car les deux policières chargées de son transport lui reprochent les propos: "sales blanches, shut up". De son côté la championne accuse ces dernières de lui avoir dit : "Tu as de la chance qu'il y ait du monde, sinon on t'aurait fait pire".
L’athlète avait d’abord faussement été accusée d'avoir manqué d’écraser un agent qui avait le bras coincé dans l'habitacle. Du pain sur la planche pour ses avocats, qui le souligneront certainement. Eunice Barber risque deux mois de prison avec sursis. C'est en tout cas ce qu'a requis ce mercredi le procureur du tribunal correctionnel de Bobigny contre l'heptathlonienne française. |
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