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Pierre Falcone, Arcady Gaydamak, Charles Pasqua et Jean-Christophe Mitterrand (lire de gauche à droite et de haut en bas)
©
AFP |
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Parmi les personnalités françaises appelées à se présenter devant la cour, l’ancien ministre de l’Intérieur Charles Pasqua et Jean-Christophe Mitterrand, fils de l’ancien président de la République. Il demeure toutefois incertain que les deux principaux accusés, Pierre Falcone et Arcady Gaydamak, soient présents.
Le milliardaire franco-brésilien, âgé de 54 ans et l’Israélien d’origine russe 56 ans, sont accusés d’avoir organisé depuis paris, et par le biais de la société Brenco, une vente illicite, d’armes avec l’Angola, sans autorisations préalables nécessaires au gouvernement français. On leur reproche aussi d’avoir versé des pots-de-vin à des personnalités françaises et angolaises pour faciliter les contrats.
Ce procès devrait durer 5 mois au regard de la complexité des faits. Les accusés risquent cinq ou dix ans de prison selon les cas, pour « commerce illicite d’armes, trafic d’influence et abus de biens sociaux ». Malgré l’ouverture des audiences ce lundi, il n’est pas évident que Arcady Gaydamak fasse une pause dans sa carrière politique des milieux d'extrême droite israéliens pour venir être jugé à Paris. Quand à pierre Falcone, actuellement à Pékin où il dirige un bureau d’études spécialisé dans les projets sino-africains, sa présence n’est pas plus sûre.
Dans cette affaire les noms du président José Eduardo dos Santos et de l’ancien ambassadeur à Paris, Elisio de Figueiredo, ainsi que d’anciens ministres et militaires, sont souvent évoqués, mais il faut noter qu’aucun angolais n’est cité à comparaitre. |
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Le scandale de l’automne 2000 |
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Philippe Courroye, le juge a signé le 5 avril une ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel de Paris des 42 personnes soupçonnées d'être impliquées dans l'affaire «Angolagate».
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Les principaux faits remontent en 1993. Le président angolais se sent obligé de se procurer de l’armement pour venir à bout de la rébellion de l’Unita menée par Jonas Savimbi. Edouard Balladur premier ministre Français de l’époque, qui cohabite avec le président Mitterrand, choisit l’option d’un règlement pacifique et négocié du conflit, plutôt que celle des armes. L’Angola va néanmoins se ravitailler en armements, mais par d’autres intermédiaires. Luanda se procure ainsi 420 chars, 150 000 obus, 170 000 mines, 12 hélicoptères et six navires de guerre entre autres fournitures.
Pierre Falcone et Arcady Gaydamak, se serait procurés l’armement ; du vieux matériel soviétique, grâce à la société ZTS Ozos, située à Bratislava, pour ensuite le revendre au gouvernement angolais. Un marché évalué à 790 millions de dollars et qui aurait permit aux deux associés de toucher des bénéfices très importants. Des sociétés écran à Paris, Genève, Tel-Aviv, Jersey, Iles Vierges et Monaco ont également été utilisées selon l’accusation.
Le pot aux roses est découvert l’automne 2000. Le 29 novembre de cette année-là, Pierre Falcone passe une année en détention provisoire à la prison de la Santé où il a été écroué pour trafic d’armes. D’autres seront également emprisonnés ; Jean-Christophe Mitterrand, libéré près de trois semaines après avoir été écroué et versé une caution d'environ 700 000 euros. En 2001 et 2002, d’autres suspects, sont mis en examen à l’instar de Charles Pasqua |
Au banc des accusés… |
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Tribunal correctionnel de Paris
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Jean-Christophe Mitterrand, 61 ans, fils ainé de l’ancien président français, aurait touché 2,6 millions de dollars pour servir d’intermédiaire entre les vendeurs d’armes et les autorités angolaises. Jean-Bernard Curial 69 ans, spécialiste des questions africaines du PS, également prévenu dans cette affaire.
Charles Pasqua, âgé de 81 ans, ancien ministre de l’Intérieur de 1986 à 1988 puis de 1993 à 1995. Il doit répondre des accusations de « recel d’abus de biens sociaux » et « trafic d’influence ». Son conseiller Jean-Charles Marchiani, 65, ancien préfet, et lui-même auraient perçu des fonds des sociétés de Pierre Falcone, pour financer ses activités politiques, en échange de son lobbying. Tous les deux risquent également 10 ans de prison, mais Charles Pasqua jouit d’une immunité en tant que sénateur.
Jacques Attali, 64 ans, économiste et ancien conseiller du président François Mitterrand, aurait quant à lui reçu 160 000 dollars, de 1997 à 1999, pour user de son influence auprès des ministères des Finances et des Affaires étrangères, en faveur de Falcone et Gaydamak, étant donné que leur société ZTS Ozos faisait face à des problèmes fiscaux. L’économiste est aussi soupçonné, aussi, de trafic d’influence, tout comme l’écrivain Paul-Loup Sulitzer, 62 ans, et de nombreux employés de la société Brenco, dont la sœur de Falcone, Josée Lyne. Le magistrat Georges Fenech, 62 ans, et l’ancien journaliste Jean-Noël Tassez, ex-président de Radio Monte-Carlo, 52 ans, sont aussi appelés à comparaitre.
Ce procès devrait susciter de l’intérêt également chez les autorités angolaises. L’instruction, ouverte il y a dix ans, a causé des tensions dans les relations diplomatiques entre l’Angola, et la France. En visite à Luanda en mai dernier, Nicolas Sarkozy avait proposé à José Eduardo dos Santos une « nouvelle ère » dans les relations en les deux Etats.Le procès s'annonce délicat. |
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