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Charles Pasqua le 6 octobre 2008 au Palais de Justice de Paris
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AFP |
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L’offensive est venue de l’Angola défendue par Me Francis Teitgen, qui a déposé un recours à quelques heures de l'ouverture des débats. Selon l’agence France presse qui s’est procurée le recours, l'Angola s'oppose à "la discussion publique, dans une enceinte de justice étrangère", d'éléments relevant de "ses prérogatives de puissance publique touchant ses intérêts d'Etat et de défense nationale". L’avocat de la République d’Angola a expliqué hors audience : "Nous demandons à ce que tous les documents versés au dossier en violation de l'ordre public international ne soient pas débattus publiquement", indiquant notamment les notes diplomatiques ou les contrats, sur lesquels s'appuie l'accusation.
Toujours selon l’agence, Me Jean-Pierre Versini-Campinchi, défenseur de M. Mitterrand, a ouvert le bal en demandant l'annulation de la procédure parce que le juge d'instruction, Philippe Courroye, a signé l'ordonnance de renvoi alors qu'il était déjà nommé procureur à Nanterre. D'autres arguments devaient suivre, à commencer par celui voulant que ce procès n'ait pas lieu d'être puisque les armes incriminées venaient de l'ancien bloc communiste, sans transiter par la France, et que leur vente n'avait donc pas besoin du feu vert de Paris. |
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Jean-Christophe Mitterrand, fils aîné du défunt président, au Palais de justice à Paris, le 6 octobre 2008
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Falcone dont la présence n’était pas confirmée s’est finalement présenté au procès. Mais son ancien associé, Arcadi Gaynamak, est resté en Israël. Son avocat a cependant assuré qu'il viendrait s'expliquer, "peut-être en novembre". Si tel est le cas, ce serait la première fois que la justice française l'entendrait. Jean-Charles Marchiani (Incarcéré pour des affaires de fraude) a quant à lui expliqué qu'il avait demandé une libération conditionnelle et était libérable au 19 octobre "selon le parquet". Jean-Christophe Mitterrand pour sa part, s'est dit "sans revenus", vivant chez sa mère, et Charles Pasqua n'a reconnu pour tout patrimoine immobilier qu'un "terrain indivis dans la montagne corse"
Pas moins de 42 personnalités et non des moindres étaient appelées à comparaitre dans la fameuse affaire de l'Angolagate dont les audiences se sont ouvertes hier lundi. Une soixantaine d'avocats défendant les accusés parmi lesquels, Charles Pasqua, ancien ministre de l'Intérieur, Jean-Christophe Mitterrand, fils aîné du défunt président, Jacques Attali, son ancien conseiller ou encore le romancier Paul-Loup Sulitzer, tous soupçonnés d'avoir touché des commissions illégales liées aux ventes d'armes à l'Angola. |

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