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Le Congrès national africain (ANC) au pouvoir en Afrique du Sud, préoccupé par les menaces indirectes d'un coup d'Etat militaire au Zimbabwe, a invité l'Armée de ce pays à la neutralité vis-à-vis de la classe politique.
Les hauts responsables de la sécurité au Zimbabwe, sentant une possible défaite du président sortant Robert Mugabe, lors des élections cruciales de la semaine prochaine, ont averti qu'ils ne reconnaîtraient, ne salueraient ni n'accepteraient des ordres de tout vainqueur autre que le sortant.
Le président Robet Mugabe (84 ans) au pouvoir depuis 1980 affronte son ancien ministre Simba Makoni et l'opposant Morgan Tsvangirai. Cet avertissement de l'Armée à l'endroit du vainqueur autre que Mugabe a été interprété comme un projet de coup d'Etat post-électoral si l'un des leaders de l'opposition en lice gagnait le scrutin.
Ils ont aussi suscité des critiques sévères à l'intérieur comme à l'extérieur du Zimbabwe.
Ces menaces ont été proférées par les chefs de l'armée, de la police et des services carcéraux, qui tous accusent les chefs de l'opposition de collusion avec l'ancienne puissance coloniale britannique, qui est à couteaux tirés avec le gouvernement de M. Mugabe à cause de sa politique agraire. |
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Dans un communiqué, l'ANC déclare que les services de sécurité et les autres institutions étatiques du Zimbabwe doivent se montrer impartiaux, et respecter l'issue des élections du 29 mars dans le cadre desquelles, M. Mugabe fait face à un rude défi de la part des opposants qui profitent de la crise économique en cours dans ce pays.
"L'ANC invite toutes les institutions de l'Etat du Zimbabwe, et en particulier les forces de sécurité, à rester impartiales et à respecter l'issue des élections".
Les observateurs estiment que ce communiqué tient lieu de mise en garde de la part de l'Afrique du Sud, la puissance régionale en Afrique australe, face à une possible intervention si l'armée zimbabwéenne organise un putsch pour soutenir M. Mugabe.
L'Afrique du Sud dispose à la fois de la puissance économique et militaire pour mettre à genou le Zimbabwe, et les observateurs pensent que c'est ce que Pretoria - via l'ANC - veut faire clairement comprendre aux aventuriers potentiels à Harare. |
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