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Amobé Mévégué, Pape Diouf, Bernard Lama, et Rai à l'Unesco à l'occasion des dix ans de Diambars
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grioo.com |
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Pape Diouf est le parrain de Diambars. Il était présent au début lorsque Jimmy (Jean-Marc Adjovi Bocco), Bernard (Lama) et les autres ont évoqué cette idée qui lui paraissait difficile, compliquée à mettre en place, pourtant cette idée a pu germer et "diambars" est aujourd'hui devenu une véritable marque.
"Diambars montre que le football peut être noble". Les Diambars sont arrivés à imprimer leur marque, à montrer que le foot n'avait pas seulement une finalité économique, mais que football et humanité/ou social pouvaient aller de pair. ". Bernard Lama est fier du chemin parcouru : "on a parcouru un long chemin quand Jimmy et moi nous sommes retrouvés jeunes footballeurs, à Lens. Nous avons réfléchi à ce que nous allions faire après notre carrière, et le résultat est là. "
L’institut Diambars au Sénégal représente la concrétisation de nos rêves. "Quand nous avons commencé le travail de terrain, l'institut n'existait pas encore. Nous louions une auberge à l'année (...) Nous ne disposions pas de vrais terrains, mais de terrains en sable". Beaucoup de gamins qui arrivaient chez nous souffraient de malnutrition. Mais avec ce qu'ils recevaient à l’institut (trois repas par jour), ils ont pu grandir normalement. Les début étaient éprouvants, mais nous ont permis d'ajuster nos programmes. Quand on a posé la première pierre, il n'y avait qu'un désert autour, et quand on voit les développements qui se sont crées autour de l'institut, on ne peut qu'être satisfaits" |
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Jean-Marc Adjovi Bocco, Pape Diouf et Bernard Lama
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Saer Seck, co-fondateur de Diambars, qui n’avait pu être présent, a déclaré via un message que Diambars n’en était qu’à sa "première mi-temps" : "La première mi-temps a été belle, mais le match n'est pas termné. Il faut encore jouer la seconde mi-temps (...) Finalisation de l'institut au Sénégal (...) faire du foot passion un moteur pour l'éducation".
Selon Jean-Marc Adjovi Bocco, les revenus de l'institut Diambars viennent de trois sources :
-Indemnité de formation (versés par les clubs qui recrutent les jeunes issus du centre de formation)
-Location des infrastructures
-Sponsors (Adidas fut le 1er sponsor)
Au niveau du bilan, les résultats diambars au Sénégal sont extrêmement encourageants, tant en matière d’éducation qu’en matière sportive : l’institut compte en effet un taux de 64% de réussite au brevet et de 75% au bac.15% des joueurs ont été placés dans des clubs professionnels (deux premières promotions) tandis que 8 joueurs ont été intégrés dans l’équipe nationale junior du Sénégal. Cinq jeunes formés par Diambars sont en formation post bac (école de management) au Sénégal et quatre en France. |

Au niveau des actions futures, Diambars a lancé une nouvelle implantation en Afrique du Sud : 40 jeunes ont été recrutés en 2010 (100% de passage en classe supérieure) et 20 devraient l’être en 2011. La première pierre du futur institut qui accueillera les jeunes a été posée pendant la coupe du monde 2010. "Nous sommes très fiers d’avoir pu poser la première pierre de Diambars. Les enfants qui ont été recrutés viennent pour la plupart des townships et de trois régions en Afrique du Sud. Le pays est immense, il y a un vrai potentiel et une vraie envie de s’en sortir" a précisé Bernard Lama.
Diambars est également présent en Norvège où 1,5 millions d’euros ont pu être levés pour lancer l’institut en Afrique du Sud. Kara, le meilleur joueur de la ligue norvégienne l’année dernière était un joueur issu de Diambars évoluant à Tromso. L’attitude sur le terrain et en dehors des joueurs issus de Diambars a été saluée par les partenaires norvégiens, présents à l’Unesco à l’occasion de la célébration de ce dixième anniversaire. L’intérêt suscité est tel que plusieurs clubs norvégiens veulent aller voir comment Diambars travaille au Sénégal.
Diambars prévoit dans ses évolutions futures la mise en place de "satellites" qui permettront de toucher un plus grand nombre d’enfants. Plus "légers" que les véritables instituts, ils seront matérialisés notamment par un stade de football, permettront de prendre contact avec les enfants plus jeunes, d’en toucher 200 par jour, avec pour objectif l’alphabétisation et l’apprentissage de l’outil informatique. |

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Amobé Mévégué, Pape Diouf, Bernard Lama et Rai lors des dix ans de Diambars à l'Unesco
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Rai était venu soutenir certains de ses anciens coéquipiers
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Le site de Diambars : www.diambars.org |
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