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Le président José Eduardo dos Santos, dispose d'une vaste majorité au Parlement à l'issu des premières législatives
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L'opposition angolaise qui conteste les résultats des élections législatives, soutien que des électeurs ont été contraints de voter contre leur volonté. D'après les premiers résultats, le scrutin de ce week-end a tourné au raz-de-marée électoral en faveur du Mouvement populaire pour la libération de l'Angola (MPLA), au pouvoir, crédité de 82% des voix.
Isaias Samakuva, à la tête de l'Unita, le principal parti de l’opposition, a regretté ce lundi sur les ondes de la radio sud-africaine sur que des électeurs aient été "contraints de voter pour un parti en particulier". "Je me demande comment cette élection était libre", a-t-il ajouté. Il avait déjà dénoncé une série de graves défaillances lors du scrutin, dénonçant des longs retards dans l'ouverture de certains bureaux de vote et des lacunes dans le contrôle de l'identité d'électeurs. Les élections qui devaient se dérouler vendredi, ont été prolongées jusqu'à samedi à cause d'importants retards dans la province de Luanda, où sont inscrits un cinquième des 8,3 millions d'électeurs angolais.
Le gouvernement, a pour sa part admis l'existence de problèmes administratifs dans certaines régions, mais a réfuté toute manipulation du scrutin. Le président José Eduardo dos Santos, qui dirige l'Angola depuis 29 ans, disposera d'une vaste majorité au Parlement issu des premières législatives organisées depuis la fin de la guerre civile en 2002.
Le pouvoir assied ainsi son emprise avec sa victoire aux législatives. Le Mouvement populaire pour la libération de l'Angola (MPLA, ), maintenait dans la soirée dimanche une avance sans appel avec 81,70% des suffrages, selon les derniers résultats partiels portant sur 67,74% des bulletins dépouillés. Selon la Commission électorale, qui prévoit d'annoncer les résultats définitifs lundi midi, l'ancienne rébellion, l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (Unita), stagnait à 10,50% des voix. |