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Togo: La vice-présidente de la BM pour l'Afrique attendue |

La vice-présidente de la Banque mondiale pour la Région Afrique, la Nigériane Obiageli Katryn Ezekwesili, effectuera une visite au Togo, mercredi, dans le cadre du renforcement de la coopération entre Lomé et l'institution de Bretton Woods.
L’agenda très chargé de la vice-présidente prévoit, outre les discussions avec les autorités sur le renforcement du programme de réengament de la Banque mondiale au Togo, des rencontres avec les partenaires au développement, la société civile, le secteur privé et la presse, sur des sujets spécifiques allant de la gouvernance économique au développement du continent, indique-t-on.
Cette visite de deux jours de Mme Ezekwesili, selon la Banque mondiale, s’inscrit dans le cadre d’une tournée qui l’a déjà conduite au Ghana, en Guinée et en Côte d’Ivoire. La prochaine et dernière étape de ce périple sera le Bénin. De sources proches de l'institution, la dernière visite au Togo d’un vice-président de la Banque mondiale remonte à 1997. |
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Angola : l'UNITA accepte sa défaite électorale |

L'Union nationale pour l'i ndépendance totale de l'Angola (UNITA), principal parti politique de l'opposition, a reconnu, lundi nuit, sa défaite aux élections législatives des 5 et 6 septembre dont les résultats provisoires sont favorables au parti au pouvoir, le Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA).
Dans une déclaration lue au cours d'une conférence de presse animée par son leader, Isaias Samakuva, l'UNITA félicite les électeurs angolais pour leur "massive participation, leur civisme et le sacrifice démontrés durant le processus électoral".
"Au moment où l'on a dépouillé près de 80% du total des bulletins de vote validement exprimés, malgré tout ce qui est arrivé, la direction de l'UNITA accepte le résultat des élections et souhaite au parti vainqueur de gouverner dans l'intérêt de tous les Angolais", a affirmé le président de l'UNITA. |

M. Samakuva a aussi remercié les électeurs angolais qui ont voté pour l'UNITA, "lui confiant de représenter leurs aspirations à l'Assemblée nationale (Parlement)". L'UNITA avait essayé, au début, de dénoncer les élections à Luanda alléguant des "erreurs très graves" notées pendant le vote dans la capitale du pays où ont été enregistrés des retards à l'ouverture de certains bureaux de vote.
Toutefois, la Commission nationale électorale (CNE) a rejeté la demande d'annulation de l'UNITA, considérant qu'elle ne fournissait pas assez d'éléments comme preuve. Dans une déclaration lue devant la presse par son porte-parole, Adao de Almeida, la CNE affirme que la demande d'annulation du scrutin présentée, samedi dernier par l'UNITA pour des irrégularités dans le processus de vote à Luanda, "n'a pas été accompagnée de preuves justifiant les faits dénoncés".
M. Adao de Almeida a déclaré que la loi électorale, en vigueur dans le pays, exige qu'une telle demande d'annulation se fasse accompagner des procès-verbaux des bureaux de vote où les irrégularités ou insuffisances ont eu lieu. Selon lui, le non-respect des procédures fixées par la loi électorale à cet effet n'a pas permis à la Commission nationale électorale d'"apprécier la pertinence de la demande", et de ce fait, elle a décidé de rejeter la demande d'annulation du scrutin. |

D'après les derniers résultats provisoires publiés lundi par la CNE, le MPLA devance avec 4.123.525 voix, équivalant à 81,73% du total. L'UNITA est en deuxième position avec 523.772 voix (10,38%) devant le Parti de la Rénovation sociale (PRS) qui a 156.179 voix (3,10%).
Ont pris part à ces élections, les deuxièmes du genre depuis l'indépendance du pays en 1975, environ 8.300.000 électeurs, ainsi que 14 formations politiques pour un Parlement de 220 sièges actuellement dominé par le MPLA avec 129 sièges, devant l'UNITA qui en a 70 et le PRS qui a 6 députés.
Les premières élections démocratiques en Angola ont eu lieu en septembre 1992 quand l'UNITA, ex-mouvement rebelle avait rejeté les résultats du scrutin présidentiel et avait repris la guerre jusqu'en 2002, moment où son leader d'alors, Jonas Savimbi, est mort au combat le 22 février de la même année. |
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