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Djibril Bassole
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afp/getty |
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Le ministère français des Affaires étrangères a fait part, jeudi, de son soutien à l'action du médiateur de l'Union africaine et des Nations unies au Darfour, le Burkinabé Djibril Bassolé. "Nous soutenons l'action de facilitation qatarienne et du médiateur conjoint de l'ONU et de l'Union africaine pour le Darfour, Djibril Bassolé", a déclaré, lors d'un point de presse, Eric Chevallier, porte-parole du Quai d'Orsay.
Le gouvernement soudanais et le Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM) du chef rebelle Khalil Ibrahim ont signé, mercredi à Doha, un accord d'intention en vue d'une cessation prochaine des hostilités. Le JEM, mouvement rebelle le plus actif du Darfour, a accusé l'armée soudanaise d'avoir attaqué mercredi ses positions tout en précisant que l'opération militaire a échoué.
"La France est activement engagée en faveur de la paix au Darfour afin de mettre un terme aux violences dont sont principalement victimes les populations civiles", a assuré M. Chevallier. Il a, par ailleurs, justifié l'asile accordé par Paris à Abdulwahid El Nur, un autre chef rebelle qui a toujours refusé toute négociation avec le régime du président Omar el-Béchir.
"Nous poursuivons nos efforts pour que les acteurs majeurs, y compris le mouvement dirigé par Abdulwahid El Nur, s'impliquent dans la recherche de la paix. (...) Nous tenons à préciser qu'Abdulwahid El Nur ne fait l'objet d'aucun soutien financier de la France pour son séjour dans notre pays", a encore dit le porte-parole du Quai d'Orsay. |