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La Grèce est sauvée, l’euro peut continuer à rêver. Un mécanisme financier de 750 milliards d’euros a été mis en place pour sauver la Grèce et prévenir les crises éventuelles portant sur l’Italie, l’Espagne, le Portugal et pourquoi pas la France. L’Europe, en se dotant de soutien de 750 milliards d’euros, a pu calmer les marchés financiers et stopper la spéculation. Dans les 750 milliards d’euros, le fond monétaire international a apporté 250 milliards.
Au-delà des chiffres demeure un problème politique important qui est celui de la gouvernance économique de l’Europe, du respect des principales orientations du traité de Maastricht qui ont été bafouées et de la responsabilité politique de la Banque centrale européenne et des principaux responsables politiques. Les bourses se sont envolées, l’euro retrouve quelques couleurs face au dollar américain, même si Barack Obama s’est dit disponible pour aider l’Europe grâce à une ligne de crédit en direction de l’Europe grâce à la Banque centrale américaine.
Le problème de la crise grecque et de l’euro se trouve dans les conceptions ontologiques des Europes catholique et protestante. On a accusé à tort Madame Merkel d’avoir tardé à prendre la décision. Ce que nous voyons en Grèce, nous pouvons également le voir en Belgique dans l’opposition entre Wallons et Flamands. |
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Pour l’Europe protestante, le travail, l’épargne sont les deux vertus cardinales de l’homme sur terre. C’est ce qui détermine le rapport à Dieu. C’est le contraire pour les catholiques, qui souvent appartiennent à cette Europe latine, du sud, dont la France, pour lesquels la dépense est la priorité et on verra après …
Au-delà de la crise grecque, c’est bien deux modèles de pays européens qui s’opposent : un modèle du nord protestant fait sur le travail et l’épargne, et un modèle du sud fait sur la consommation et la dépense.
Voilà un des enjeux pour l’Europe de demain pour l’identité réelle de l’Europe de demain une fois la crise grecque terminée, à moins que les 750 milliards ne constituent qu’un simple placebo pour les autres pays européens dont l’endettement et les déficits dépassent de loin les critères de convergence de Maastricht. |
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