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Amis, proches, et citoyens guadeloupéens rendant un dernier hommage à Jacques Bino lors de ses funérailles
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Les obsèques émouvantes de Jacques Bino, se sont déroulées dans le calme au cours d’une cérémonie très suivie en Guadeloupe. Le syndicaliste avait été tué par balle dans la nuit du mardi 17 au mercredi 18 février dans des circonstances qui ne sont toujours pas éclaircies (une personne interpellée samedi a été relâchée d’après le procureur de Pointe-à-Pitre).
Samedi, les habitants de la Guadeloupe et des personnalités venues de la métropole étaient venus s’incliner devant le cercueil du défunt. Olivier Besancenot ou José Bové notamment étaient présents. Appelé par la LKP selon Bakchich, Olivier Besancenot a déclaré : "Je soutiens le mouvement, c’est pour ça que je suis là. Mais il ne s’agit pas de transposer ce qui se passe ici dans la métropole (…) Et je ne donne pas d’indications au collectif LKP, ce n’est pas à moi de le faire, et ce n’est pas le genre de la maison."
Dimanche, des messes, des chants, des poèmes se sont succédés pendant les funérailles. 3000 à 4000 personnes ont participé à la cérémonie. Elie Domota, leader de la LKP a appelé les guadeloupéens à rester mobilisés : "Nous sommes dans la tristesse et dans la colère. L'heure est toujours à la mobilisation, il nous faut continuer pour avoir de meilleures conditions de vie et de meilleurs salaires". "Face à la mobilisation, qu'avons-nous obtenu en Guadeloupe?" a-t-il demandé à l'assistance avant de répondre "pas grand chose". |
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Ségolène Royal discute avec Elie Domota de la LKP dimanche 22 février
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Ségolène Royal présente en Guadeloupe, a également assisté aux obsèques de Jacques Bino, ce qui lui a valu d’être accusée par l’UMP de "récupération politicienne", ce à quoi elle a répondu que ces attaques étaient "injurieuses" pour la mémoire de Jacques Bino. Selon l’ex-candidate à la présidentielle, il est anormal qu’aucun ministre ne soit présent pour accompagner les négociations pendant la crise.
Allant plus loin, elle a même ajouté que François Fillon devrait être présent sur place et a critiqué des "gros patrons qui se sont enrichis pendant des années sur le système néo-colonial", ajoutant que "deux gros patrons qui contrôlent la quasi-totalité des importations et de la grande distribution" devaient accorder la hausse de 200 euros sur les bas salaires demandée par la LKP.
Le Medef local n’a pas apprécié la venue de Ségolène et son secrétaire général, Jean-Luc Lubin, a ainsi déclaré qu’elle était "mal placée pour venir mettre de l’huile sur le feu" ajoutant qu’elle devait "se casser" si elle n’avait rien à dire. Le délégué interministériel à l’égalité des chances des français d’outremer Patrick Karam a qualifié "d’irresponsables" les propos de Ségolène Royal, ajoutant que si cette dernière envenimait la situation, elle devrait "rendre compte devant l’ensemble des Guadeloupéens et l’ensemble des Français". |
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L'enterrement de Jacques Bino
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Toujours du côté du parti socialiste, François Hollande avait jugé dimanche qu’il était anormal qu’aucun membre du gouvernement ne soit présent aux obsèques, ajoutant que si un syndicaliste avait été tué dans une autre région du pays, un membre du gouvernement aurait assisté à ses obsèques.
Alors qu'il effectuait une visite au salon de l'agriculture ce lundi, François Fillon a lancé un "appel au calme" : "Je demande à chacun, à Mme Royal comme aux autres, de garder son sang froid et de laisser les partenaires sociaux discuter" en Guadeloupe,"Ils sont à même de le faire, ils ont les éléments pour trouver une solution. C'est entre leurs mains que la situation repose" (...) Je fais toujours attention aux conseils de Mme Royal, mais aujourd'hui l'intérêt général c'est de faire en sorte que la discussion ait enfin lieu" entre patronat et syndicats guadeloupéens, a-t-il dit.
"Il n'y aura pas de miracle ni apporté par Mme Royal, ni apporté par François Fillon". Les négociations entre la LKP et le patronat guadeloupéen reprendront ce lundi, mais chaque camp maintient la pression. La LKP avait déjà qualifié "d’usine à gaz" les propositions du gouvernement pour obtenir l’équivalent d’une hausse de 200 euros sur les bas salaires. Le Medef pour sa part affirme que la situation économique de la Guadeloupe est catastrophique et qu’il faut reprendre le travail. Il propose également des hausses de salaires allant de 50 à 70 euros au lieu des 200 demandés.
Photos : les obsèques de Jacques Bino |
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