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Le capitaine Sanogo et son groupe de mutins contrôlent toujours la vie politique malienne. C'est ce qu'il ressort des événements qui ont eu lieu mardi dans la capitale malienne. Pour rappel, des affrontements ont eu lieu entre des mutins soutenant le capitaine Sanogo et des militaires proches de la garde présidentielle (bérets rouges), réputés loyaux à l'ancien président Amadou Toumani Touré (ATT).
Des coups de feu sporadiques et des échanges de tirs avaient éclaté le matin à Bamako. Mais les hommes du capitaine Sanogo ont tenu leur position et conservé le contrôle des points clé de la capitale malienne : l'aéroport, la télévision d'Etat (ORTM). 14 morts et une quarantaine de blessées seraient à dénombrer suite aux combats. Bien que le Mali dispose d'un président intérimaire civil, les véritables décideurs sont bel et bien les membres de la junte.
Après le coup d'Etat du 22 mars dernier, le régime dirigé par le président ATT s'était effondré. Suite à une forte pression diplomatique, la junte avait remis le pouvoir aux civils. Mais l'arrestation il y a deux semaines de plus d'une vingtaine de personnalités politiques, avait fait considérer le pouvoir civil comme étant un simple pouvoir de façade. La Cedeao avait proposé d'envoyer des troupes assister le Mali, une offre rejetée le week-end dernier par le capitaine Sanogo décidément omniprésent.
Qui plus est, le capitaine Sanogo continue d'affirmer que sans les putschistes, le Mali se retrouvera dans une situation encore plus grave : "si le comité disparaît, ça créera une crise".
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Le capitaine Sanogo a accusé l'ancien président malien Amadou Toumani Touré d'avoir fait cause commune avec la rébellion ("une trahison") et a ajouté que les putschistes avaient fait tomber un "régime corrompu". "Si le comité disparaît, il y aura une crise. S'il y a un même un gouvernement, c'est grâce au comité" a souligné celui qui a suivi pas plus tard qu'en 2010 une formation de base à l'infanterie aux Etats-Unis.
Alors qu'une manifestation de soutien plus ou moins organisée par la junte avait lieu alors qu'il s'exprimait, le capitaine Sanogo s'est montré confiant quant au futur rôle de la junte qui n'est pas prête de disparaître de la vie publique malienne. Pendant ce temps, les manifestants pro junte l'acclamaient et proféraient des slogans hostiles à l'égard de la Cedeao.
Sanogo a nié être à l'origine des arrestations de leaders politiques il y a deux semaines, en disant que les arrestations étaient liées à des recherches de caches d'armes. Mais l'opposition malienne y a vu un signe d'intimidation, et un signal clair que la junte contrôlait toujours la situation. Enfin le capitaine Sanogo a considéré que les prochaines élections n'auraient rien apporté car elles auraient ramené les mêmes éléments au pouvoir. Avant de conclure que le "coup d'Etat était nécessaire car au moins maintenant, nous avons un nouveau départ". |

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