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Nicolas Sarkozy et David Cameron avec Moustapha Abdel Jallil du CNT visitant ce jeudi un hôpital à Tripoli
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Le premier ministre britannique David Cameron et le président français Nicolas Sarkozy sont les premiers dirigeants étrangers à se rendre en Libye depuis la chute de Mouammar Kadhafi. Après être arrivés à Tripoli, ils se rendront à Benghazi.
La visite, on s'en doute, est placée sous très haute protection. Ainsi, côte français, ce sont près de 160 policiers du service de protection des personnalités et du Raid qui accompagnent Nicolas Sarkozy dans le but de sécuriser le voyage.
David Cameron est arrivé en Libye le premier, suivi de Nicolas Sarkozy qui a posé le pied sur le sol libyen à 9h30 heure locale (10h30 à Paris).
Au menu de la visite à Tripoli, un arrêt dans un hôpital, puis une rencontre avec les dirigeants du CNT, Moustapha Abdeljalil, et Mahmoud Jibril. Pour rappel, la France et la Grande-Bretagne ont été en première ligne dans le conflit libyen, quand certains pays comme les Etats-Unis ont été plus en retrait. Nicolas Sarkozy, sous l'impulsion notamment de Bernard Henri Levy, avait décidé de soutenir le CNT alors que les troupes de Mouammar Kadhafi s'apprêtaient à prendre d'assaut Benghazi. Grâce au soutien occidental, les rebelles ont fini par venir à bout du "guide" libyen.
Plus récemment, le 1er septembre dernier, près de 60 chefs d'Etat et de gouvernements ont fait le déplacement à Paris pour participer à la première grande conférence de l'après Kadhafi. |