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Nicolas Sarkozy lors d'un discours en Guadeloupe le 26 juin
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reuters |
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« Je vous annonce clairement que je consulterai les Martiniquais sur l'évolution institutionnelle de leur territoire, comme la Constitution m'y autorise », a lancé vendredi le président de la République dans le hall de l'aéroport de Fort-de-France après avoir baptisé les lieux du nom d'Aimé Césaire.
Après la longue crise sociale de l'hiver qui a secoué la Guadeloupe et la Martinique, le chef de l'Etat a créé la surprise en proposant cette nouvelle consultation au département, dont les habitants devront choisir, à une date encore indéterminée, entre le statu quo, la création d'une collectivité unique associant la région et le département dans le cadre de l'actuel article 73 de la Constitution, ou le statut d'autonomie de l'article 74.
"Le débat dont nous parlons n'est pas celui de l'indépendance, a martelé le chef de l'Etat. (…) C'est celui du juste degré d'autonomie. (…) La Martinique est française et le restera, d'abord parce qu'elle le veut, et aussi parce que la France le souhaite" a t-il ajouté.
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