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Après le faste de Libreville, la famille du président défunt avait requis l'intimité pour accompagner Omar Bongo Ondimba à sa dernière demeure. Le cercueil a quitté le 16 juin, dans l'après-midi, le palais présidentiel de Franceville. Ensuite lors de la cérémonie coutumière Téké (ethnie d'Omar Bongo), les délégations provinciales, amis et proches sont venus rituellement remettre à l'aîné de la famille Ondimba, Fidèle Andjoua, des contributions matérielles et financières.
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Une bassine pleine de millions |
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La bassine dans laquelle étaient versées les contributions
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gaboneco.com |
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Selon gaboneco.com, le premier à démarrer la cérémonie, (qui a eu lieu essentiellement en langue téké), a été le représentant du Moyen Ogooué, monsieur Chavillot, qui a donné 20 millions francs CFA (30 000 euros), au nom de la communauté de Lambaréné et à la mémoire de feu Georges Rawiri, ancien baron du régime et proche du défunt président gabonais. Dans la grosse bassine en aluminium installée devant le patriarche, les familles ont défilé, déposant en moyenne autour de 5 millions de francs CFA, chacun selon ses moyens.
La famille de Patience Dabany, ex-madame Bongo, conduite par Jean Boniface Assélé, qui fut ministre, a remis 17,5 millions de francs CFA.
Le premier ministre, Jean Eyeghe Ndong, a déposé dans la bassine 1 million de franc CFA (en lieu et place de Léon Mebiame), tout premier chef du gouvernement gabonais. Vers midi, la bassine était déjà presque pleine. Mais de nombreuses personnes attendaient encore de pouvoir contribuer.
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La présidente Rose Rogombe à son arrivée à Franceville
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gaboneco.com |
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Installé dans la cours du palais, Omar Bongo Ondimba reçu les derniers honneurs militaires, avant que son cercueil ne soit conduit vers le mausolée construit dans une aile du Palais. Il y a été inhumé dans l'intimité familiale; En effet, seuls les parents proches du défunt ont été autorisés à accompagner le cortège funèbre pour sa mise en terre dans le caveau.
Dans la cour du Palais où sont restés la presse et quelques badauds, des cris, des pleurs et des chants traditionnels ont escorté la dépouille mortelle du chef de l'Etat dans son dernier voyage. Omar Bongo disait définitivement adieu au monde des vivants.
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