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Hillary Clinton lors d'une conférence de presse au département d'Etat le 6 octobre
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La secrétaire d'Etat aux affaires étrangères américaine Hillary Clinton a réagi mardi (6 octobre) aux événements en Guinée. "Nous sommes consternés par les violences récentes en Guinée" a t-elle dit lors d'une conférence de presse avec son homologue pakistanais.
"Les tueries et les viols commis par les troupes gouvernementales constituaient une violation vile des droits de l'homme. Nous entendons prendre des actions appropriées contre l'administration actuelle" a t-elle ajouté. "La junte doit de profondes excuses au peuple, qui s'était rassemblé pacifiquement (...) elle doit non seulement des excuses, mais elle doit comprendre qu'elle ne peut pas rester au pouvoir et doit rendre au peuple le droit de choisir ses dirigeants."
Selon Hillary Clinton, les diplomates américains ont parlé au chef de la junte, en utilisant les termes les "plus forts possibles", exprimant un "profond outrage" et en "condamnant les massacres et les violations flagrantes des droits humains".
Johnnie Carson, le sous-secrétaire d'Etat aux affaires africaines ainsi que son adjoint, William Fitzgerald, ont demandé à Dadis Camara de restaurer l'ordre de toute urgence, de contrôler ses troupes, et de permettre la mise sur pied d'une enquête internationale. Hillary Clinton a en particulier souligné sa consternation concernant la violence faite aux femmes :
"En plein jour dans un stade, c'était la criminalité à son degré le plus élevé. Ceux qui ont commis ces actes ne devraient se voir donner aucune raison d'espérer qu'ils vont échapper à la justice". |