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Nicolas Sarkozy et Dalil Boubakeur le 14 mars 2012 à Paris
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Dans l'édition de mardi (13/3/12) du "Wall-Street Journal", Nicolas Sarkozy était sévèrement attaqué pour son virage à l'extrême-droite.
Pour le "Wall-Street Journal" Nicolas Sarkozy a accéléré la rhétorique anti-immigrés en disant la semaine dernière à la télévision que "la France avait trop d'étrangers" et qu'il réduirait l'immigration de moitié s'il était réélu. Il a ensuite menacé de remettre en cause les accords de Schengen.
"Même en France, on est rarement aussi cynique" a poursuivi le journal américain qui déduit fort logiquement que les "attaques de Nicolas Sarkozy vis à vis de l'immigration sont une tentative de siphonner les voix de Marine Le Pen.
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Nicolas Sarkozy salue la foule venue assister à sa rencontrer avec Dalil Boubakeur, grand recteur de la mosquée de Paris
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Ironisant aussi sur la taxation à 75% des riches proposée par François Hollande qui ne va en rien améliorer la situation budgétaire de la France, le "Wall-Street Journal" considère que Nicolas Sarkozy est illétré en matière économique pour avoir affirmé :
"En temps de crise économique, si l'Europe ne contrôle pas ses frontières, elle ne pourra plus financer son Etat providence très longtemps".
En effet poursuit le Wall-Street Journal, l'une des plus fortes menaces qui pèse sur le financement de la sécurité sociale française est le fait que sa population est vieillissante et vit plus longtemps, et que le taux de natalité n'assure pas le renouvellement des générations.
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Nicolas Sarkozy avec des dignitaires musulmans avant une cérémonie d'hommages aux vétérans musulmans qui ont combattu pour la France
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"A moins de changements culturels fondamentaux, seule l'immigration peut maintenir une main d'oeuvre active assez importante pour permettre le financement des retraites et la prise en charge des personnes âgées" conclut le Wall-Street Journal.
Interrogé sur le sujet ce mercredi, Nicolas Sarkozy a minimisé les critiques du Wall-Street Journal, les mettant sur le compte de la presse de Rupert Murdoch, bien que le célèbre journal américain n'ait absolument rien d'un tabloïd.
Mais pour contrer les critiques contre la droitisation de son discours, Nicolas Sarkozy a rencontré ce mercredi le grand recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur. Après la rencontre, Nicolas Sarkozy a pris le temps de s'arrêter et de saluer la foule venue assister à l'événement. Foule qui était largement composée d'immigrés.
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