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Barack Obama à Berlin le jeudi 24 juillet 2008
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daylife |
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La tournée internationale de Barack Obama s’achèvera en fin de semaine par une visite en Angleterre. Le candidat démocrate aux prochaines présidentielles américaines cherchait à renforcer sa stature internationale en apparaissant aux côtés de dirigeants de grands pays de la planète car les américains jugent (étrangement ?) John McCain plus apte au niveau international que Barack Obama.
En Israël où il a reitéré le soutien "indéfectible" des Etats-Unis à vis-à-vis de l’Etat hébreux, Obama s’est également rendu sur le mur des lamentations. Selon les médias américains, bien qu’il y ait eu beaucoup de tapage autour du séjour irakien ou du discours qu’il devait prononcer à Berlin, c’est le voyage en Israël qui était le plus sensible et qui a été le plus soigneusement préparé. Cela traduirait la préoccupation du camp Obama vis-à-vis du soutien de l’électorat juif américain en novembre, bien que ce dernier vote traditionnellement démocrate. Le voyage israélien d’Obama -dont les positions ne sont pas différentes de des positions traditionnelles américaines-, a été bien accueilli par les médias israéliens. De récents sondages montreraient en outre qu'il est maintenant un peu plus populaire que McCain en Israël, ce qui n'était pas le cas il y a quelques mois.
A Berlin où il prononcé un discours ce jeudi 24 juillet devant environ 200.000 personnes, Barack Obama a demandé à l’Europe d’apporter un soutien plus affirmé aux Etats-Unis sur le plan militaire ("le peuple afghan a besoin de vos troupes et des nôtres"), a demandé à une nouvelle génération d’européens et d’américains de s’unir pour relever les défis que la planète doit affronter tels que le réchauffement climatique ou la prolifération nucléaire. Initialement, Obama aurait souhaité s’exprimer devant la porte de Brandebourg, mais Angela Merkel s’y est opposée, jugeant que cela siérait plus à un président qu’à un candidat à la présidentielle fut-il Obama. |
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Barack Obama lors de son séjour en Israël
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afp/getty |
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Si le sénateur de l’Illinois ne passera que quelques heures à Paris, où il n’est pas moins populaire qu’en Allemagne, ce n’est pas un hasard : l’équipe Obama craignait en effet que ce dernier, qui est suivi dans sa tournée internationale par trois grands journalistes des principaux médias américains, ne soit étiqueté "candidat des français" , un label pas forcément positif aux yeux de l'américain moyen et qui n’avait pas réussi à John Kerry en 2004. Si aujourd'hui la plupart des américains considèrent la guerre en Irak comme une erreur, l'opposition française a laissé des traces, et Obama ne veut prendre aucun risque.
Une conférence de presse est prévue ce vendredi en fin d’après-midi (sans le drapeau américain car c’est le "candidat" qui est reçu, et non un président). John McCain, que certains médias américains estiment "jaloux" de la popularité d’Obama en Europe, s’est fait remarquer. Quand Obama s’exprimait devant 200 000 personnes à Berlin, McCain prétendait renforcer ses liens avec l’Amérique profonde en dînant dans un petit restaurant de l’Ohio. Il y est allé d’une bonne formule en disant que lui aussi aimerait prononcer un discours à Berlin, mais "après avoir été élu président des Etats-Unis". |

De son côté, Nicolas Sarkozy qui avec l’Elysée a la haute main sur le séjour parisien de Barack Obama, et qui n’est jamais avare de bons mots, a déclaré dans Le Figaro, "qu’Obama était son copain". Il aurait rencontré pour la première fois le sénateur de l’Illinois en 2006 lors de son séjour aux Etats-Unis marqué par sa fameuse photo "arrangée" avec George Bush.
Le président français affirme également n’avoir jamais cru aux chances d’Hillary Clinton, contrairement à ses conseillers. Toujours est-il que son "ami" Obama dînera ce vendredi avec Gordon Brown après avoir fait le service ultra minimum en France. De grands médias français font le forcing pour une exclusivité avec le candidat démocrate, mais ce dernier visant l'électorat américain, être interrogé au journal de 20 heures de TF1 par exemple ne l'intéresse pas de façon "naturelle".
La tournée internationale d'Obama est d'ores et déjà un succès, et on peut dire qu'elle avait commencé sous les meilleures auspices lorsque le candidat, en début de tournée, avait marqué un panier à trois points lors de sa rencontre avec des soldats américains sur une base militaire au Koweit! (Voir vidéo-ci dessous). |
Barack Obama à Berlin le 24 juillet 2008 |

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En visite sur une base militaire américaine, Barack Obama marque un panier à trois points |

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