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Nicolas Sarkozy
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daylife |
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Lors de l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy le jeudi 24 avril dernier, les questions posées par Yves Calvi l'ont apparemment mises mal à l'aise. Le journaliste l'interrogeait en effet au sujet de la grève et la demande de régularisation des sans-papiers qui travaillent sans être déclarés, mais qui reçoivent un salaire et payent des impôts. "Est ce que ces sans-papiers finalement, ne sont pas à l'opposé de l'image qu'on leur prête habituellement puisqu'ils travaillent, payent des impôts etc" a demandé Yves Calvi.
Nicolas Sarkozy a d'abord répondu en déclarant que le taux de chômage chez les immigrés en situation régulière était de 22% ajoutant "comment se fait-il qu’on fasse venir des travailleurs clandestins exploités".
Lorsque Yves Calvi a de nouveau réitéré sa question, Nicolas Sarkozy a enfourché ses classiques (toujours sans répondre sur le fond !) en disant "qu’on ne devenait pas français car on avait un travail", faisant de ce fait une confusion grave à ce niveau de responsabilité, encore plus grave quand on sait que l’intéréssé a été ministre de l’intérieur...
En réalité, Nicolas Sarkozy a sans doute volontairement retrouvé ses accents populistes, et saisi l'occasion pour flatter la frange de son électorat issue de l'extrême droite, en faisant de la fermeté et du respect des règles son cheval de bataille, même si ce n’était absolument pas l’objet de la question.
On peut même ajouter qu'en tant qu'ancien ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy était parfaitement au courant de l'existence de travailleurs sans-papiers dans certains secteurs de l'économie française mais que la pratique étant tolérée, lui comme ses prédécesseurs ont préféré passer leur chemin.
Voir ci-dessous la vidéo |