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Remaniement ministériel en vue |
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Nicolas Sarkozy et François Fillon le lundi 22 mars à l'Elysée
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Le 2ème tour des élections législatives qui s'est déroulé le 21 mars 2010 a confirmé la victoire de la gauche avec 49% des voix au niveau national. L'UMP recueille 33,5% des voix tandis que le Front National confirme lui aussi son retour (17,5% des voix). La gauche remporte au final 23 régions sur 26 (Seules l'Alsace, la Réunion et la Guyane lui échappent au final). L'abstention demeure élevée, même si elle a reculé (48,8% contre 53,6% au 1er tour).
Après la victoire, la gauche a salué son unité retrouvée et se prépare plus que jamais pour 2012. Les conséquences de la défaite pour l'UMP devraient se faire sentir dans la semaine avec un remaniement ministériel qui est en cours.
Nicolas Sarkozy a beaucoup reçu ce lundi (François Fillon, Jean-François Copé, Bernard Accoyer, François Baroin etc se sont succédés à l'Elysée) pour recueillir les avis sur le remaniement. On annonce la fin de l'ouverture : Fadela Amara, Jean-Marie Bockel, Martin Hirsch, voire Eric Besson seraient sur le départ. Xavier Darcos, en charge des retraites, servant de bouc émissaire, serait également donné partant. Eric Woerth hériterait de son poste, tandis que celui de ministre du budget reviendrait à François Baroin qui rejoindrait le gouvernement. Rama Yade remplacerait Fadela Amara à la ville et serait elle-même remplacée aux sports par David Douillet.
En dehors de la gauche, l'autre grand gagnant de la soirée électorale de dimanche est le Front National, qui a réédité ses bons scores du premier tour. Avec près de 17,5% des voix, le parti de Jean-Marie Le Pen démontre qu'il faudra compter avec lui lors des prochaines présidentielles. Le chef historique et sa fille réalisent chacun près de 23% (22,8% pour Le Pen et 22% pour sa fille) respectivement en Paca et dans le Nord-Pas-de-Calais. A noter que tous les ministres du gouvernement Fillon qui ont pris part aux régionales ont, sans exception, été battus.
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La Guyane et la Réunion sauvent l'honneur pour l'UMP |
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Rodolphe Alexandre a permis à la droite de s'imposer en Guyane
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Au niveau régional, dans le Languedoc Roussillon, Georges Frêches est réélu à la tête de la région. Sous le coup de l'euphorie, il a tiré à boulets rouges sur la première secrétaire du parti socialise, Martine Aubry, et a rêvé à haute voix de la création d'un nouveau parti de gauche, sur le modèle du parti démocrate aux Etats-Unis...De son côté, Jean-Paul Huchon est réélu à la tête de la région île de France tandis que Segolène Royal est revigorée par sa large victoire dans en Poitou-Charentes (près de 61% des voix).
C'est de l'Alsace et de l'Outre-mer que le salut vient pour l'UMP. A la Réunion, Paul Verges, 85 ans, communiste, qui n'avait pas voulu s'allier avec la gauche locale devra céder sa place à la tête du conseil régional. C'est la liste UMP de Didier Robert qui est arrivée en tête au second tour avec 45,5% des voix. Ce dernier a bénéficié du maintien de la liste socialiste au second tour, qui faute d'entente avec Verges, a grapillé 18,99% dans une triangulaire qui s'est avérée fatale au président sortant.
En Guyane, Rodolphe Alexandre, arrivé en tête au 1er tour face à la liste de Christiane Taubira a effectivement été élu au second et de fort belle façon, avec 56,11% des voix. Entre les deux tours, Christiane Taubira a multiplié les alliances, mais l'écart initial était trop grand pour être comblé. A noter qu'Alexandre, qui se définit comme de gauche, s'était rapproché de l'UMP ("l'ouverture à la sauce guyanaise...").
Rappelons qu'en Guadeloupe, Victorin Lurel s'était imposé dès le premier tour. En Martinique, Serge Letchimy député maire de Fort-de-France, prendra la tête du conseil régional puisque sa liste est arrivée en tête au second tour avec 48,3 % des suffrages. La liste d'Alfred Marie-Jeanne qui présidait le conseil régional depuis 12 ans recueille 41% des suffrages. Un score insuffisant pour une prolongation du mandat à la tête du conseil régional...
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 MAJ 23 mars 2010 : [i b Nicolas Sarkozy a effectué un mini remaniement, avec le départ de Xavier Darcos (remplacé par Eric Woerth au ministère du travail), l'arrivée de François Baroin (au budget) et de Georges Tron (fidèle de Dominique de Villepin) au secrétariat d'Etat à la fonction publique. Il reportera à Eric Woerth, son supérieur hiérarchique. Enfin Marc-Philippe Daubresse est nommé ministre de la jeunesse et des solidarités actives en remplacement de Martin Hirsch (haut commissaire à la jeunesse et aux solidarités actives), venu de la gauche via l'ouverture.
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