
Le président zimbabwéen, Robert Mugabe, a accusé vendredi les grandes puissances occidentales opposées à son régime de comploter pour son renversement sous le couvert d'une intervention militaire humanitaire à la suite de l'épidémie de choléra qui s'est déclarée dans son pays.
Il a soutenu que son pays se battrait contre toute intervention militaire étrangère. Les appels se font croissants, particulièrement de l'Europe et des Etats-Unis, pour une intervention militaire au Zimbabwe dans le but d'enrayer l'épidémie de choléra qui, selon l'ONU, a fait plus d'un millier morts.
Les puissances occidentales accusent le président Mugabe de négligence et d'irresponsabilité, estiment que seule une intervention militaire étrangère pourrait alléger les souffrances du peuple zimbabwéen.
"Nous sommes un peuple pacifique, de toute façon, mais nous ne nous rendrons jamais. Je resterai là jusqu'à ce que mon peuple ne veuille plus de moi", a déclaré le président Mugabe.
 |
Les seules personnes qui ont le droit de faire partir Robert Mugabe sont les zimbabwéens |
 |
|
Robert Mugabe |
Il a affirmé que la véritable motivation des puissances occidentales était de prendre le contrôle des ressources naturelles du pays, particulièrement les minerais.
"Je ne vendrai jamais au grand jamais mon pays. Je ne me rendrai jamais", a-t- il martelé. "Je ne me laisserais pas intimider. Même si je suis menacé de décapitation (...) Le Zimbabwe appartient aux zimbabwéens, et pas aux britanniques".
|