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Après ses propos révélés par Liberation le 16 avril 2009, Nicolas Sarkozy a été assez sévèrement critiqué par la presse européenne et anglo saxonne qui lui a reproché son égo...tandis que Segolene Royal s'est excusée pour ses propos.
Qu'avait donc dit Nicolas Sarkozy ?
Recevant un « club » composé de 12 députés et 12 sénateurs mardi 14 avril, Nicolas Sarkozy a fait un compte rendu du G20 (à la sauce Sarkozy!) et a évoqué ses collègues présidents ou dirigeants d'autres pays. D'Obama, Nicolas Sarkozy a dit qu'il «était subtil, charismatique et intelligent, mais n'avait jamais géré un ministère, n'était élu que depuis deux mois et n'avait pas encore de position arrêtée sur un bon nombre de sujets. » Angela Merkel quant à elle se « serait ralliée » aux positions de Nicolas Sarkozy après avoir pris conscience de la mauvaise situation des banques et de l'industrie automobile allemands.
Concernant le dirigeant espagnol Jose Luis Zapatero, dont le nom est arrivé dans la discussion à la suite de l'évocation de la suppression de la publicité sur les chaînes publiques en Espagne, Nicolas Sarkozy a dit « Il n’est peut-être pas très intelligent. Moi j’en connais qui étaient très intelligents et qui n’ont pas été au second tour de la présidentielle ». Un propos qui a soulevé une vive polémique en Espagne. |
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Segolene Royal, désireuse d'aller à contre courant de Nicolas Sarkozy, a écrit au premier ministre espagnol pour lui présenter des excuses pour les propos tenus par Nicolas Sarkozy, ajoutant que « ces propos n'engageaient ni la France ni les Français ».
Selon la candidate du parti socialiste aux élections de 2007, « le mandat de Président de la République impose un devoir de maîtrise de son langage et de son comportement afin de ne pas porter atteinte aux intérêts de la France ». Le 6 avril dernier, lors d'un séjour au Sénégal, Ségolène Royal avait demandé des excuses pour les propos tenus par Nicolas Sarkozy lors de son désormais fameux discours de Dakar en 2007.
Les propos de Nicolas Sarkozy ont été abondamment commentés par les médias étrangers ont été bien sur démentis par l'Elysée, mais ne risquent pas d'arranger les affaires du président français auprès de ses confrères étrangers. La prochaine fois, il choisira sans doute mieux les convives auxquels il désire faire des confidences sur ses homologues étrangers. Le Guardian, un journal anglais, revenant sur l'affaire, a titré : « les commentaires de Nicolas Sarkozy sur ses homologues : stupides, naïfs, inappropriés ». |
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