
L'ancien ministre sénégalais des Transports aériens et de l'Artisanat, Farba Senghor, limogé jeudi, pour avoir été cité dans l'attaque de deux quotidiens privés, "va répondre de gré ou de force à la convocation de la justice", a déclaré ce dimanche le porte-parole du président Abdoulaye Wade, Me El Hadji Amadou Sall.
Selon Me El Hadji Amadou Sall, qui était l'invité de l'émission "Grand Jury" de la chaîne privée Rafio futur médias (RFM), "il n'y a pas de choix possible" face à la convocation de la Police.
"Farba Senghor a le droit en tant que citoyen d'user de tout ce la loi lui permet pour ne pas déférer à une convocation de la Police, mais en cas de refus, la Police peut se munir d'un mandat d'amener", a précisé le porte-parole du président Wade.
Me Sall répondait à une question relative aux allégations de la presse de ce week-end faisant état du refus de l'ancien ministre des Transports aériens et de l'Artisanat de déférer à la convocation de la Police, à la suite de sa mise en cause dans le saccage des locaux des quotidiens privés "L'As" et "24 Heures Chrono", le 17 août dernier.
Près d'une dizaine de personnes soupçonnées d'avoir participé à cette attaque ont été arrêtées. Plusieurs journaux sénégalais citant des sources proches de l'enquête ont mis en cause M. Farba Senghor, soupçonné d'être le commanditaire de l'attaque contre les deux journaux. |