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Goodluck Jonathan président en exercice de la CEDEAO
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Alors que la CEDEAO, qui avait critiqué l'investiture de Laurent Gbagbo, tient un sommet extraordinaire ce mardi (7/12/10) au sujet de la crise en Côte d'Ivoire, aucun dirigeant ivoirien n'a été invité. Une omission tout à fait volontaire selon un porte-parole de l'organisation qui a fait savoir que des "invitations avaient été lancées, mais aucune à la Côte d'Ivoire".
L'objet du sommet est d'essayer de résoudre la crise que traverse le pays suite de l'élection présidentielle. Déclaré vainqueur par la Commission Electorale Indépendante, Alassane Ouattara a rejeté la décision du conseil constitutionnel faisant de Laurent Gbagbo le vainqueur de l'élection. La Cedeao, l'Onu, et l'Union Africaine ont fait de même, tout comme la France et les Etats-Unis.
Laurent Gbagbo, bien que toujours installé dans le fauteuil présidentiel depuis qu'il a été de investi dans ses fonctions par Paul Yao N'dré, est donc isolé diplomatiquement.
Il a envoyé quelques émissaires en Afrique de l'Ouest, au Ghana, au Togo, au Bénin et au Nigeria afin de transmettre un message expliquant ses positions et obtenir le soutien de ses homologues en vue de la réunion de mardi, qui aura lieu à Abuja, la capitale du Nigeria.
Le président ghanéen, John Atta Mills, a fait savoir que la CEDEAO veillerait à ce que la Côte d'Ivoire ne sombre pas dans l'anarchie. Selon lui, "la décision du peuple doit être respectée. Les dirigeants de la sous-région veilleront à ce que les droits des Ivoiriens seront respectés et aider à établir la démocratie en Côte d’Ivoire".
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