
Des responsables de l'Union des forces de changement (UFC, opposition), interpellés mardi à Lomé, ont été inculpés pour "tentative et complicité d'atteinte à la sûreté de l'Etat", a annoncé jeudi une vice-présidente du parti, Mme Isabelle Améganvie.
Parmi eux figurent le secrétaire national aux Affaires électorales du parti, Patrick Djondo.
S'exprimant au cours d'un point de presse, Mme Améganvie a indiqué que les mis en cause, qui devraient être déférés à la prison civile de Lomé, ont été convoyés sur Kara, dans le Nord du pays, une ville réputée être un fief du parti au pouvoir, le Rassemblement du peuple togolais (RPT).
L'UFC conteste la victoire du président sortant, Faure Gnassingbé, réélu le 4 mars pour un mandat de cinq ans. Le lendemain du scrutin, le candidat de l'UFC, Jean-Pierre Fabre s'était déclaré vainqueur, affirmant obtenir entre 75 et 80 pour cent des voix.
Les résultats officiels provisoires publiés samedi soir par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) créditent le président Faure de près de 61 pour cent des suffrages. |