Le leader de l'Union des forces de changement (UFC), Gilchrist Olympio, a signé mercredi un accord avec le Rassemblement du peuple togolais (RPT), au pouvoir, pour entrer au gouvernement, a-t-on appris jeudi à Lomé.
Par cet accord dit de «cohabitation» l'UFC obtient sept portefeuilles ministériels, dont ceux des Affaires étrangères et de la Coopération, de l'Urbanisme et de l'Habitat, de l'Enseignement supérieur, des Enseignements primaire et secondaire, de l'Industrie et de la Communication.
L'Accord précise que les ministres de l'UFC auront la liberté de constituer leur cabinet pour le bon fonctionnement de leurs ministères. En plus, l'UFC va obtenir des postes dans les chancelleries togolaises à l'étranger et des préfets dans le commandement territorial.
Le RPT et l'UFC ont décidé de mettre en place un comité de suivi de leur accord qui sera présidé par M. Olympio. M. Olympio a signé cet accord sans l'accord du Bureau national de son parti, mais avec la bénédiction d'un groupe de personnes dénommé «Les Amis de Gilchrist Olympio» (AGO).
Parmi ces personnalités figurent un ancien responsable du RPT, Djovi Gally, qui est devenu un conseiller de M. Olympio.
Cet accord pourrait engendrer une crise au sein de l'UFC qui, avec le Front républicain pour l'alternance et le changement (FRAC), manifeste tous les mercredis et samedis à travers le pays pour dénoncer la réélection du président Faure Gnassingbé, le 4 mars dernier.
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