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Laurent Gbagbo et Jean Ping ce vendredi à Abidjan
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Les pays africains ont promis au président de la Côte-d'Ivoire Laurent Gbagbo un "atterrissage en douceur" en exil s'il accepte de démissionner, mais rien n’indique encore qu'il va accepter l'offre, a déclaré un haut responsable américain vendredi.
William Fitzgerald, le fonctionnaire du Département d'Etat en charge des affaires Ouest africaines, a dit que les États-Unis étaient prêts à imposer des sanctions (restrictions de voyage et gel d’avoirs) sur Laurent Gbagbo, son entourage et leurs familles dans les jours à venir si la crise politique en Côte-d'Ivoire ne se réglait pas.
"Il ya au moins une offre africaine d'un atterrissage en douceur, mais c'est à lui de la saisir", a déclaré Fitzgerald à l’agence de presse Reuters dans une interview. "Il a été au pouvoir pendant très longtemps et a profité des fruits de ce pouvoir...Il doit s'en aller maintenant avant qu'il y ait vraiment des affrontements à grande échelle, et des accusations de violation des droits de l'homme et d'abus de pouvoir qui reviendront le hanter".
L’offre de départ en exil a été transmise selon le diplomate américain par Jean Ping, qui s’est rendu à Abidjan ce vendredi. Elle émane probablement du Nigeria qui a fait savoir qu'il était prêt à accueillir Laurent Gbagbo. |
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Des sanctions contre Laurent Gbagbo et son entourage (y compris les militaires qui le soutiennent et ses principaux conseillers) auraient un impact sur les personnes sanctionnées et leurs familles selon Fitzgerald. Ainsi, les enfants qui suivent des études aux Etats-Unis seraient concernés et devraient quitter le pays. Tout cela serait formalisé la semaine prochaine si Laurent Gbagbo ne quittait pas le pouvoir.
Toujours selon l’officiel américain, les Etats-Unis, la France et l’Union Africaine travaillent en étroite collaboration sur le dossier ivoirien, et une intervention militaire de l’Union Africaine ne serait pas à exclure.
"Nous sommes profondément préoccupés par les potentiels affrontements à grande échelle et un retour à la guerre civile et personne ne veut voir cela arriver." a précisé William Fitzgerald qui a ajouté que le recours aux "jeunes patriotes" et autres milices était à éviter pour Laurent Gbagbo s’il ne voulait pas subir des inculpations pour violations des droits de l’homme. |
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