
Le gouvernement zimbabwéen, souvent accusé de trucage électoral, a déclaré jeudi que le scrutin crucial prévu pour la fin de ce mois, serait libre et juste. Ce pays d'Afrique australe se rend aux urnes le 29 mars, pour élire un nouveau président et les nouveaux représentants des chambres basse et haute du Parlement.
Le ministre des Affaires étrangères, Simbarashe Mumbengegwi, a déclaré aux diplomates accrédités au Zimbabwe, qu'un travail préparatoire intense, impliquant l'opposition, avait été fait pour assurer la tenue d'élections libres et justes. Il a dit que des observateurs étrangers avaient été invités pour contrôler le déroulement du scrutin, mais que les pays qui se montrent critiques envers le gouvernement ont été exclus.
Il s'agit entre autres, de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis, qui ont mené une campagne contre le gouvernement du président Robert Mugabe, l'accusant d'atteintes aux droits de l'Homme et de fraudes électorales. Le gouvernement de Harare a rejeté toutes ces accusations.
"Je vous garantis que nos élections seront libres et justes", a promis M. Mumbengegwi. "Toutes les préoccupations exprimées par l'opposition ont été prises en compte avec une totale satisfaction et nous avons aussi la volonté, les institutions et les instruments pour parvenir à un résultat qui sera accepté par notre électorat", a-t-il ajouté.
Par le passé, les partis d'opposition ont accusé le gouvernement d'avoir procédé à un trucage massif des votes, des accusations que les autorités ont toujours démenties. Cette fois-ci, l'opposition a menacé de descendre dans la rue si des cas de trucage sont décelés. |