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Jendayi Frazer, sous secrétaire d'Etat américaine aux affaires africaines à Lusaka le 27 avril
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Morgan Tsvangirai, leader du mouvement pour le changement démocratique (MDC), serait le nouveau président du Zimbabwe selon Jendayi Frazer, sous-secrétaire d’Etat américaine aux affaires africaines.
Tandis que la communauté internationale attend toujours les résultats officiels de la présidentielle du 29 mars, Jendayi Frazer a déclaré au cours d’un point de presse le jeudi 24 avril à Pretoria en Afrique du sud qu’il y avait eu une "victoire claire" de l’opposant Morgan Tsvangirai au premier tour des présidentielles face à Robert Mugabe au pouvoir depuis 1980.
Se disant "Préoccupée par la violence et les violations des droits de l’homme au Zimbabwe depuis les élections", la secrétaire d’Etat américaine effectue une tournée pour accroître la pression internationale sur le chef d’état zimbabwéen. Elle a précisé que le gouvernement américain soutenait les appels à un embargo sur toutes les livraisons d’armes à Harare. Les Etats-unis et le mouvement d’opposition, principal parti d’opposition au Zimbabwe, accusent le régime en place de se lancer dans une campagne d’intimidation visant à contraindre les électeurs à voter pour Robert Mugabe.
Le prix Nobel de la paix sud-africain Desmond Tutu, a lui aussi appelé les Nations-Unies à mettre en place un embargo jusqu’à ce que la crise politique soit résolue : "Il est évident que fournir des grandes quantité d’armes en ce moment ne peut que risquer d’accroître la violence, entraînant peut-être des pertes en vies humaines à grande échelle" a t-il déclaré. Jendayi Frazer a rencontré ce dimanche (27 avril) Levy Mwanawasa, le président zambien et a notamment déclaré que "les pays de la région devaient parler fortement et clairement en disant à Robert Mugabe de mettre fin à la violence". |
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Robert Mugabe le 25 avril lors de la foire internationale du commerce du Zimbabwe
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daylife |
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Nelson Chamisa, porte-parole du MDC, a déclaré que plus de 15 membres de son parti avaient été tués, en majorité par des milices proches du Zanu-PF et des soldats qui ont attaqué des gens vivant dans des zones rurales, suspectés d’avoir "mal votés".
Selon lui, plus de 15 000 maisons ont été brûlées et 5000 familles déplacées. Le MDC avait critiqué Thabo Mbeki pour ses propos ("il n’a y a pas de crise au Zimbabwe" disait-il il y a une dizaine de jours). En Afrique du Sud même, la pression monte également sur le président qui est le négociateur dans la crise.
Mbeki a été critiqué par son propre parti, l'African National Congress, qui a pris des positions divergeant complètement avec les siennes en appelant à la publication immédiate des résultats. S'exprimant ce dimanche en Afrique du Sud, Winnie Madikizela-Mandela a déclaré à une radio sud-africaine : "Nous souhaiterions que les violences cessent au Zimbabwe. Si les Zimbabwéens ne sont pas libres, alors nous ne sommes pas libres".
Plus de trois semaines après les élections, le Zimbabwe attend dans un climat qui reste tendu, l’issue de la présidentielle. La situation alarmante inquiète les responsables religieux, qui se sont dit effrayés à l’idée que cette crise politique tourne au génocide. La semaine dernière, le "An Yue Jiang", un bateau chinois s'était vu refuse l'autorisation de débarquer dans plusieurs ports africains car il transportait une cargaison d'armes destinée à l'armée zimbabwéenne. |

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