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Le 'An Yue Jiang' transportait des armes vers le Zimbabwe
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afp |
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Un bateau chinois qui contenait des armes à destination du Zimbabwe n’a pas pu débarquer en Afrique du Sud à la suite d’une vague de protestations. Au Mozambique, il n’a pas eu plus de succès. Le bateau chinois est actuellement en route vers l’Angola, mais il semble que les angolais ne soient pas non plus très chaud pour lui permettre d’accoster.
"J’espère que ce sera le cas dans tous les autres pays car nous ne voulons pas que la tension au Zimbabwe s’aggrave encore" a déclaré le président zambien Levy Mwanawasa.
Le "An Yue Jiang", un bateau chinois, avait stationné quatre jours au large de Durban pendant quatre jours la semaine dernière, mais a dû lever l’ancre durant le week-end du 19 avril, lorsqu’une cour sud-africaine a refusé que les armes qu’il contenait soient transportées à travers le pays pour être livrées au Zimbabwe. Les dockers sud-africains qui devaient décharger le bateau ont refusé de décharger les armes car elles auraient pu servir au gouvernement zimbabwéen contre l’opposition. Pour rappel, les résultats du vote de la dernière présidentielle ne sont toujours pas connus.
Patrick Chinamasa, ministre de la justice du Zimbabwe a minimisé l’affaire : "je ne comprends pas toute cette agitation autour d’un seul bateau." a-t-il dit ajoutant que les partisans de Mugabe "avaient le droit de se défendre et d’acheter des armes en provenance de n’importe quelle source".
Pendant ce temps, Un recompte partiel des votes de la présidentielle a été autorisé par la justice zimbabwéenne, mais même les résultats de ce recompte partiel seront sujet à un retard ! Les responsables évoquent une quantité de travail largement supérieure à celle qui était anticipée, mais sans plus de précisions.
Thabo Mbeki, le président sud-africain, a été de son côté sujet à des critiques de plus en plus vives puisque Tsvangirai, le leader de l’opposition zimbabwéenne, (qui affirme avoir gagné face à Mugabe) demande qu’il soit récusé de son rôle de médiateur. L’opposition sud-africaine a également critiqué Mbeki pour avoir permis au bateau chinois d’accoster en Afrique du Sud. Jacob Zuma, président de l’ANC, pressenti pour être le prochain président, rival de Mbeki, a lui critiqué sans ambages le Zimbabwe, en demandant que les résultats des élections soient immédiatement publiés quand Mbeki lui disait il y a une dizaines de jours "qu’il n’y avait pas de crise au Zimbabwe." (!) |