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Manifestation de partisans de Mugabe le 9 novembre 2006 à Harare
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C’est le journal d'Etat The Herald, qui a publiée l’information ce lundi. Les soixante dix huit fermiers blancs ne pourront pas rester sur leurs terres, malgré que ce droit leur soit reconnu par une décision du tribunal de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), jugeant discriminatoire la réforme agraire entreprise par le pouvoir. Le tribunal avait donné raison vendredi à 78 fermiers blancs du Zimbabwe qui contestaient leur expropriation, fondée selon eux, sur l'appartenance raciale.
Le gouvernement zimbabwéen n'a pas tout de suite réagi à cette décision a fait savoir par son ministre de la Sécurité nationale et la Réforme agraire, que le rêve de ces exploitants allait simplement s’achever en triste réalité. Didymus Mutasa a indiqué que le gouvernement d’Harare, entendait bien reprendre ces fermes appartenant à des Blancs "pour le bénéfice de ceux qui ont été laissés en dehors du programme depuis 2000" : "Ils rêvent, car nous n'allons pas faire marche arrière en ce qui concerne la réforme agraire", a-t-il affirmé, en insistant plutôt sur le fait qu’il est plutôt question d’ "accélérer" la réforme.
Lancée il y déjà huit ans, par l’actuel président zimbabwéen Robert Mugabe, la réforme visait à rééquilibrer le secteur agraire, miné d’inégalités découlant du système colonial britannique, et ayant poussé au départ pas moins de 4.000 fermiers blancs. Reste que cette réforme n'a pas donné pour l'instant les résultats escomptés, les fermes ayant été reprises par des personnes insuffisamment formées. |