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Augustine Chihuri, responsable de la police a affirmé que Tsvangirai n'était pas en danger
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Le leader de l’opposition zimbabwéenne Morgan Tsvangirai se serait réfugié à l’ambassade des Pays-Bas à Harare lundi selon une déclaration faite par le ministre néerlandais des affaires étrangères. Morgan Tsvangirai avait annoncé le week-end dernier qu’il ne participerait pas au second tour des élections présidentielles à cause du climat de violence et de harcèlement qui régnait actuellement dans le pays.
Tsvangirai se serait réfugié à l’ambassade des Pyas-Bas peu après un raid de la police au siège général de son parti où elle a arrêté une soixantaine de personnes. Le leader du MDC a fait savoir qu'il quitterait l'ambassade des Pays-Bas sous 48 heures.
« Je peux confirmer que Tsvangirai se trouve actuellement à l’ambassade des Pays-Bas » a déclaré Bart Rijs, porte-parole de l’ambassade. Rijs a déclaré qu’il ne pouvait pas spéculer sur les raisons pour lesquelles Tsvangirai avait choisi l’ambassade des Pays-Bas. Mais a fait remarquer que les Pays-Bas soutenaient fortement les organisations s’occupant des droits humains au Zimbabwe sans financer de parti politique.
Par ailleurs, sujet à des attaques de la part du camp présidentiel qui affirme qu'il est un pion à la solde des américains et des britanniques, Morgan Tsvangirai ne pouvait bien sûr pas se réfugier dans l'une ou l'autre de ces ambassades. Il a déclaré sur une radio néerlandaise que l'ambassadeur des Pays-Bas avait reçu des assurances quant à sa sécurité. Tsvangirai avait sollicité un nouveau passport en début de mois, demande refusée par les officiels zimbabwéens qui ont avancé comme argument qu’il n’avait pas une autorisation valable de la police. L’actuel passport de Tsvangira n’avait pas expiré, mais les pages étaient pleines. |
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L'ambassade des Pays-Bas à Harare où Tsvangirai s'est réfugié
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La situation se dégrade donc de jours en jours au Zimbabwe, au point que le président de la commission de l’Union Africaine Jean Ping a déclaré son inquiétude. Du côté de la SADC (communauté des Etats d’Afrique Australe), on hésite sur le positionnement à adopter, mais des pays comme la Zambie ont estimé la situation actuelle "embarrassante" pour l’Afrique et la SADC et appelé au report des élections étant donné qu’un candidat s’était retiré. Le président zambien a par ailleurs déploré le manque de concertation avec Thabo Mbeki qui est pourtant médiateur de la SADC, mais qui n’a pas partagé d’informations sur la discussion qu’il a eue vendredi dernier à Harare avec Robert Mugabe. Mbeki essayerait de réunir Mugabe et Tsvangirai pour aboutir à la mise sur pied d'un gouvernement d'union nationale.
Ban Ki Moon, le secrétaire général de l’ONU, avait demandé un report des élections. Le conseil de sécurité de l'ONU, qui regroupe quinze membres, a fait savoir dans un communiqué qu'il considérait que le second tour qui devait avoir lieu vendredi ne pourrait être "libre et équitable". Il a également condamné "la campagne de violence contre l'opposition, qui a abouti à la mort de plusieurs opposants et d'autres zimbabwéens, ainsi qu'au passage à tabac et au déplacement de plusieurs milliers d'autres, parmi lesquels des femmes et les enfants. "C'est la première fois que l'Afrique du Sud, la Chine et la Russie acceptent de critiquer le régime Mugabe.
L'ambassadeur du Zimbabwe auprès des Nations-Unies a donné la position du pouvoir à Hararé en déclarant que le second tour aurait lieu comme prévu : "la légitimité des décisions vient du peuple du Zimbabwe. Quelque soit la personne qui est élue, on ne peut pas venir dire au peuple vous avez fait le mauvais choix, vous auriez du élire quelqu'un d'autre". De son côté, Morgan Tsvangirai souhaite que la pression sur Mugabe de la part des Nations-Unies et de la SADC soit maintenue car elle pourrait pousser ce dernier à renoncer au pouvoir. Mugabe a lui accusé la Grande-Bretagne et ses alliés de "mentir" en disant qu'il y avait beaucoup de gens qui mouraient au Zimbabwe, en vue de justifier une potentielle intervention dans le pays. |
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