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Des partisans de Morgan Tsvangirai le 22 juin
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L'opposant zimbabwéen Morgan Tsvangirai a annoncé dimanche soir qu'il renonçait à être candidat au second tour des présidentielles zimbabwéennes qui devaient avoir lieu le 27 juin.
Parmi les facteurs qui l'ont poussé à prendre cette décision figurent la violence politique déclenchée par Mugabe et ses partisans, ainsi qu'un scrutin inéquitable qui favoriserait le président sortant.
"Nous au MDC (Mouvement pour le Changement Démocratique) ne pouvons pas leur demander [à nos partisans] de voter le 27 juin alors que ce vote leur coûterait leurs vies. Nous ne participerons plus à ce processus électoral illégitime et violent" a déclaré Tsvangirai aux journalistes.
Il a appelé les Nations-Unies, l'Union Africaine et les pays d'Afrique australe à intervenir afin de prévenir un "génocide" et ajouté qu'une élection libre et équitable était impossible au Zimbabwé. Tsvangirai, qui a battu Mugabe le 29 mars, sans obtenir la majorité absolue d'après les décomptes du pouvoir, avait déjà été détenu cinq fois depuis la fin du premier tour.
Selon lui, 86 partisans du MDC auraient été tués tandis que 200 000 auraient été déplacés de leurs maisons. Morgan Tsvangirai a également ajouté que le président sud-africain Thabo Mbeki ne lui avait fait aucune proposition de formation d'un gouvernement d'unité nationale qui aurait pu sortir le pays de la crise. |
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Rubi Tsvangirai, fille de Morgan Tsvangirai
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Du côté du Zanu PF, parti de Mugabe, le ministre zimbabwéen de l'information Sikhanyiso Ndlovu a déclaré que le second tour continuerait : "la constitution ne dit pas que le second tour ne doit pas se tenir si quelqu'un se retire ou a peur. C'est une élection faite par le peuple du Zimbabwe contre la Grande-Bretagne et les Etats-Unis". Il reprenait ainsi le thème favori des partisans de Mugabe, à savoir dépeindre Tsvangirai comme une marionnette des occidentaux, et plus particulièrement de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis.
Après l'annonce de Tsvangirai dimanche, l'Afrique du Sud a demandé au MDC de continuer les pourparlers pour trouver une solution aux problèmes politiques minant le pays : "nous sommes encouragés par le fait que M Tsvangirai a déclaré qu'il ne fermait pas la porte complètement aux négociations" a dit un porte-parole du président Mbeki.
Mugabe, 84 ans, qui préside aux destinées du Zimbabwe depuis l'indépendance de ce pays obtenue en 1980 après une lutte visant à faire tomber le régime pro-apartheid de Ian Smith. Malgré quelques réussites comme un taux d'alphabétisation proche de 94%, soit l'un des plus élevés d'Afrique, le Zimbabwe est plongé dans la crise depuis des années. Le pays est recordman mondial de l'inflation, (supérieure à 100 000%) tandis que près de trois millions de zimbabwéens se seraient réfugiés en Afrique du Sud. |

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