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Morgan Tsvangirai, leader du Movement for Democratic Change et principal opposant à Mugabe
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abcnews.com |
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L’opposition zimbabwéenne était en contact avec les hauts responsables du renseignement et de la défense mardi soir, dans le but de les persuader de respecter les résultats alors que la pression monte sur Robert Mugabe pour qu’il reconnaisse sa défaite.
Les sources internes au MDC (Movement for Democratic Change) font état de négociations pour que l’armée soutienne le vainqueur, qui serait Morgan Tsvangirai, ou au moins n’intervienne pas pour contester ce qui apparaît comme une claire victoire du leader de l’opposition.
Selon Tsvangirai qui a appelé la commission électorale gouvernementale à respecter la volonté du peuple en publiant les résultats des présidentielles immédiatement, « Le MDC n’acceptera aucun accord tant que la commission n’aura pas publié de résultats ». « Notre pays est au bord du précipice, et nous attendons auraient» a ajouté le principal adversaire de Robert Mugabe.
Le secrétaire général du MDC Tendai Biti, a affirmé a tenu à minimiser les contacts en cours en déclarant que les affirmations de la BBC selon lesquels des négociations seraient en cours avec Mugabe pour qu’il quitte le pouvoir en douceur étaient « n’importe quoi ». |
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Mais selon la BBC, l’opposition essayerait de s’attacher le soutien de hautes figures politiques et militaires au Zimbabwé de façon à rendre beaucoup plus difficile un maintien au pouvoir de Robert Mugabe.
Une source à l’intérieur du Zanu PF, le parti au pouvoir, a affirmé que les contacts entre l’opposition et les officiels du Zimbabwé signifiaient que le soutien à Mugabe était entrain de s’éroder :
« Mugabe et quelques uns des gens qui l’entourent ont décidé de trafiquer les résultats des élections. Mais le Zanu PF n’est pas uni. Il a pris un coup terrible qu’il n’attendait pas et il y a des gens importants en son sein qui reconnaissent que le parti ne peut aller à l’encontre de la volonté du peuple. Ils sont sous le choc et ne sont pas dans un état d’esprit qui les poussent à aller combattre pour Mugabe. »
Des officiels du parti et des proches de Mugabe chargés de la sécurité auraient décidé dimanche soir de ne pas reconnaître la défaite et de faire en sorte que la commission électorale, qui retardait les résultats les trafique pour que Tsvangirai ne soit pas déclaré vainqueur. |

Avant les élections, le chef de l’armée, Constantine Chiwenga avait déclaré qu’il ne reconnaîtrait pas la victoire du MDC mais selon l’opposition, certains officiers ne seraient pas prêts à aller contre la volonté du peuple et remettre en selle un gouvernement battu qui n’avait pas de stratégie pour sortir le pays de l’hyperinflation, de la pénurie de vivres et de la pauvreté croissante.
Les soldats ordinaires ne seraient pas forcément enclins à soutenir le gouvernement Mugabe car beaucoup qui arrivent à peine à nourrir leurs familles, auraient voté pour l’opposition. L'Afrique du Sud, puissance régionale suit de près la situation au Zimbabwé, de même que les Etats-Unis, qui par la voix de Condoleezza Rice avait qualifié Mugabe de "honte pour l'Afrique".
En ce qui concerne les résultats, qui ne sont toujours pas officiels, le MDC affirme avoir récolté 60% des votes selon ses calculs contre 30% à Mugabe. Les observateurs indépendants donnent à Tsvangirai un score qui se situerait entre 50 et 55%. Le MDC se déclare prêt à un éventuel second tour, et est confiant dans le fait qu’il obtiendrait le soutien de Simba Makoni et des autres candidats battus au premier tour. |

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