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Robert Mugabé, dont le parti a perdu la présidence de la chambre parlementaire, sifflé par l'opposition ©AFP
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Robert Mugabe a déclaré ce mardi lors de la session inaugurale du parlement zimbabwéen, que des « ententes qui feront date ont été conclues » et qu'il était attendu que « tout le monde les signent ».
Des annonces qui lui ont immédiatement valu d’être conspué par les élus de l’opposition. Des députés du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), majoritaires au Parlement, s'en sont ensuite pris au parti du président autoproclamé, en chantant « Le ZANU est pourri » dans l'enceinte parlementaire.
Le fait que celui-ci prenne la parole devant le parlement est durement critiqué par le MDC, de Morgan Tsvangirai, étant donné que des négociations sur un éventuel partage des pouvoirs sont restées lettres mortes, depuis le 12 août et le président sud-africain Thabo Mbeki, médiateur des discussions est lui même contesté. Il s'agit là de rares exemples d'affronts direct envers Robert Mugabe, qui gère le Zimbabwe d'une main de fer depuis que le pays a accédé à l'indépendance, en 1980.
Le MDC qui a d'ailleurs laissé plané la possibilité de boycotter la session inaugurale jusqu'à la dernière minute n’a finalement pas opté pour la politique de la chaise vide. Le parti d'opposition avait déjà envisagé de le faire lundi, lors de l'assermentation des 210 députés du Parlement et de l'élection du président du Parlement et du Sénat, mais a néanmoins accepté que ses 100 députés se présentent.
Mais à leur arrivée au Parlement, ils ont pris position du côté habituellement occupé par les députés de l'Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (Zanu-PF), parti du président Mugabe. Ils représentent la plus importante délégation au Parlement, devant les 99 députés du ZANU-PF.
La journée de lundi s'est finalement soldée par la victoire d'un membre du MDC, au poste de président du Parlement, et par celle d'un membre du ZANU-PF à celui de président du Sénat.
Le président du Parlement, Lovemore Moyo, a reçu 110 votes contre 98 pour son adversaire. Ce dernier avait été proposé par la faction dissidente du MDC, dirigée par Arthur Mutambara, mais a reçu les votes des parlementaires affiliés au ZANU-PF.
Au Zimbabwe, la chambre haute peut bloquer les projets de loi du Parlement. Le pouvoir reste néanmoins concentré entre les mains du président. |
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l' opposition campe sur ses positions. |
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Des députés du MDC célèbrent l'élection de Lovemore Moyo.©AP
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L'opposition soutient que les pourparlers sur un partage des pouvoirs restent bloquées parce que Robert Mugabe ne veut pas céder de prérogatives importantes. Morgan Tsvangirai qui a officiellement récolté plus de voix que M. Mugabe lors du premier tour de la présidentielle, a ensuite été contraint de retirer sa candidature au deuxième tour en raison d’un regain de violence politique.
Mugabe on s’en souvient s'est autoproclamé président après avoir "remporté" le deuxième tour de la présidentielle, le 27 juin, au cours d’un scrutin boycotté par l'opposition.
Le Zimbabwe, autrefois considéré comme le grenier de l'Afrique, est aujourd'hui un pays en difficulté. L'inflation y atteindrait actuellement 11.270.000 % tandis que 80 % de ses 13 millions d'habitants en âge de travailler seraient au chômage. Des denrées de base, comme le pain et le sucre, se font rares, tout comme le carburant et les médicaments. Des millions de Zimbabwéens ont déjà fui le pays pour des raisons économiques ou politiques.
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