Aussi, le site anglophone du Financial Times nous informe que StarSight, une société basée à Londres, s’est penché tant sur le problème environnemental que pose l’extension des réseaux, que sur l’adaptation de ceux-ci dans des pays en voie de développement. L’idée de StarSight est simple: il s’agit ni plus ni moins d’exploiter l’un des mobiliers urbains les plus communs qui soient, à savoir le lampadaire, et d’en rajouter des extensions visant à favoriser l’installation des réseaux d’informations, qu’ils soient informatiques ou téléphoniques. Le mobilier urbain se voit affublé d’un panneau solaire, rechargeant les accus du dispositif, et le lampadaire ainsi amélioré sert non seulement à assurer l’éclairage urbain, mais sert aussi d’antenne relais pour les téléphones portables, aussi que d’émetteurs-récepteurs Wi-Fi ou Wimax. Le fin du fin réside dans la possibilité qu’offre ce lampadaire de recharger les batteries d’appareils mobiles.

Le Cameroun à l’essai

Les partenaires industriels et les concepteurs de ce projet cherchent, à travers le choix du premier site «démonstrateur» de cette solution, à démontrer la faisabilité d’un tel chantier sur tout type de terrain, et dans n’importe quel pays de la planète, qu’il soit le berceau des technologies et des économies les plus développées, ou qu’il soit un pays en voie de développement. Le Cameroun est donc le pays de lancement, et bénéficiera donc de cet outil supplémentaire visant à ouvrir les pays en voie de développement sur les nouvelles technologies de l’information. Cette logique d’ouverture du Réseau est en pleine continuité avec les tentatives de fournir des ordinateurs à la jeunesse des pays en voie de développement, tout comme de fournir des ordinateur de bureau à tout individus et toute entreprise de ces mêmes pays, comme nous vous en faisions l’écho par deux fois dernièrement. Cependant, ce procédé d’optimisation risque d’intéresser non seulement des pays émergents, mais aussi d’autres pays dans lesquels la technologie dernier cri est déjà bien installée. Le Maroc, la Chine, l’Inde et certaines régions d’Écosse sont très intéressés par ce projet