Paris le sait bien, il n'y pas de choix. Entre l'Afrique et la France, un chapitre se clôt. Les glissements sémantiques en sont le symbole : encore intitulés «France-Afrique» voici quelques années, ces sommets sont devenus «Afrique-France». Ce n'est plus Paris qui, de sa hauteur, s'adresse à l'Afrique ; c'est, sous le regard de la France, de l'UE et de l'ONU, l'Afrique qui se penche sur ses déchirements, ses difficultés et son avenir.

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