Même si pour celui qui ne connaît pas Villavicencio, la populaire ' rue des noirs (calle de los negros)' serait une copie miniature du 'bronx' New-yorkais, les faits se sont chargés de démontrer que là-bas s’est formé un exemple évident de travail et de développement de la mécanique locale.

Indubitablement, cet effort a également signifié une contribution à la construction de la l’histoire de la capital du département du Meta.

Alexander Márquez, un commerçant qui a 35 ans de métier dans le secteur avec son su magasin de pièces de rechange raconte que le transporteur Germán Carabalí, 'El cacho', fut celui qui motiva Oliver Chará à lancer en 1970 un modeste atelier improvisé qui contribua à peupler de noirs la rue 33 du quartier El Porvenir, alors inconnu à l’époque.

Tout le monde a vu comment la rue a évolué'. "À cette époque là, il n ‘y avait pas San Benito ni El Estero (d’autres quartiers dans lesquels on retrouve l’activité mécanique industrielle et automotrice). Tout était concentré ici", indique Walter Fori, un gars brun robuste qui attend l’apparition d’un véhicule pour offrir ses services.

La majorité des noirs provenaient de Puerto Tejada et de Santander de Quilichao (Cauca), grâce aux références de membres de leurs familles et de leurs amis qui vivaient déjà et entrevoyaient leur avenir à Villavicencio. Ils cherchaient à trouver un autre emploi que celui de coupeur de cane qui était mal rémunéré.

Peu à peu, ils gagnèrent leur place en tant que mécaniciens. "Nous faisons un travail rapide et garanti", affirme Hermes Iriarte, un mécanicien qui travaille dans les secteur depuis 32 ans.

Lui comme Fori disent que les gens les jugent mal et les stigmatise. "Il y a des mauvaises personnes dans toutes les races, mais nous sommes des personnes noble, travailleurs et coopérative ", affirment-ils.




Traduit de l'Espagnol par Guy Everard Mbarga

Source: El Tiempo.com

http://www.iidh.ed.cr/comunidades/Diversidades/noticia_despliegue.aspx?Codigo=6491