L’annonce a été faite par Zulu Araújo, président de la Fondation Palmares du Brésil le 16 octobre dernier dans le cadre de la Première Rencontre Ibéroaméricaine ‘Agenda Afrodescendiente en las Américas ’(Agenda Afrodescendant dans les Amériques) , une initiative du Ministère de la Culture de la Colombie et que réunit les plus grands représentants de la culture en Amérique Ibérique et de nombreux experts internationaux.

“L’observatoire sera un instrument puissant pour garantir que les idées qui sont en gestation dans le monde riche et varié de la culture afrolatine, de même que les expériences et les conquêtes sociales des communautés noires dans chacun des pays puissent pénétrer dans l’ensemble de la société ”, a affirmé Araújo.

De plus, l’Observatoire sera un excellent canal pour l’interlocution qualifiée entre les intellectuels, les chercheurs, les spécialistes et les activistes afro-latinos. “La technologie nous permettra de mieux connaître les expériences des pays voisins et de promouvoir l’avancée dans la lutte pour l’égalité des droits et des chances dans une Amérique Latine qui voit en la diversité sa plus grande richesse ”, a indiqué la ministre de la Culture, Paula Marcela Moreno Zapata.

L’un des objectifs de l’Observatoire sera de diffuser l’immense contribution de la communauté afrodescendate en Amérique Latine, malgré les conditions tragiques dans lesquelles elle a vécu pendant près de quatre siècles.

Le siège se trouvera à Fondation Culturelle Palmares au Brésil. “Il ne s’agit pas d’une lutte exclusive des afrodescendants, mais de tous ceux qui rêvent d’un monde dans lequel l’origine ethnique, religieuse ou sociale ne soit pas utilisée pour la négation des droits fondamentaux de n’importe quel être humain ”, a conclu Araújo.

Le gouvernement du Brésil investira 100 000 dollars pour la consolidation de cet Observatoire Afrolatino qui dans se première étape concernera les pays comme la Colombie, l’Équateur, le Pérou, l’Argentine, l’Uruguay, le Vénézuela, l’Argentine, l’Uruguay, Cuba, le Paraguay et le Panama.

Traduit de l’espagnol par Guy Everard Mbarga

http://www.mincultura.gov.co/eContent/newsDetail.asp?id=2020&IDCompany=3