Le 03 octobre 2006, vient de se passe r à Brazzaville comme un jour ordinaire dans une dictature, un jour de plus d’oppression pour les Congolais qui subissent leur démocratie confisquée, car la prétendue opposition n’ ayant pas eu le courage de saisir l’occasion pour mobiliser le peuple. Pire certains apprentis des chercheurs de la liberté ont fait semblant de s’émouvoir et de protester sans plus.

Comme on pouvait le penser cet évènement n’a rien changé des conditions de vie des Congolais, ni même de la marche historique sinon que qu’il devait permettre sur le long terme une cristallisation pour le Congo et l’Afrique tout l’échec des 50 ans de pseudo indépendances octroyées par De Gaulle en ce qui concerne l’Afrique francophone. Il faut davantage comprendre que cette célébration ne participe pas de manière positive et onirique à un acte de méta-mémoire. La célébration d’un héros ou d’un fait historique se fait toujours dans des contextes démocratiques et de liberté, pour construire le futur collectif permettant un vivre ensemble commun à tous. La célébration permet aussi de renforcer la cohésion nationale c’est en ce sens que l’on commémore le passé et on se fait un devoir de mémoire. Le souvenir est un liant pour avancer ensemble dans la même direction vers le futur

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