Un séminaire de partage des résultats à mi-parcours des actions menées par le ministère de l’éducation et l’agence japonaise de coopération internationale (Jica) dans la région de Louga se tient à Dakar ce jeudi. Les actions des deux partenaires portent sur la déconcentration et la décentralisation de la gestion de l’éducation dans le Ndiambour. De l’avis des experts en charge du projet, ces actions qui ont produit les résultats et qui font l’objet de ce partage s’inscrivent dans « le processus d’amélioration de la qualité de l’éducation à travers le renforcement de la gestion locale de l’éducation ».

Déroulée depuis 1 an, cette expérimentation qui permet « de rendre les directeurs capables de mener à bien leurs missions de management, de leadership, de formation pédagogique et de mobilisation des communautés » et financée par la Jica a 2 composantes. Il s’agit de la formation des directeurs d’école, sous forme de formation à distance (FAD) et le processus de formulation des Plde par les comités locaux de l’éducation et de la formation (CLEF). Pour la première composante, « tous les directeurs de la région de Louga, à peu près 700, en ont été bénéficiaires ». Les objectifs de la 2e composante consistent, d’abord « à appuyer le réajustement du Plan régional de développement de l’éducation (PRDE) ». Ensuite, « renforcer les capacités des agents des structures déconcentrées et décentralisées impliqués dans la conception, l’élaboration et la mise en œuvre des Plans locaux de développement de l’éducation (PLDE), de sa mise en œuvre jusqu’au suivi-évaluation afin d’améliorer la qualité de la gestion ». Enfin « formuler des recommandations réalistes à l’intention du Gouvernement du Sénégal pour l’élaboration d’un modèle global et pertinent de renforcement de la gestion locale de l’éducation », souligne-t-on du côté du ministère.

Les activités pilotes de la phase sont en cours d’exécution dans les 13 communes/communautés rurales sélectionnées en tenant compte de la diversité socio-économique de la région. Elles concernent les membres des CLEF, des comités de gestion des écoles (CGE), parvenant, aujourd’hui à « élaborer des projets d’école et des Plde à leur niveau », dit-on.

DAOUDA MANE




Paru sur le site de Mansour Gaye